« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 14 novembre 2011

Alain Duhamel, giscardien de toujours.

Depuis plus de 47 ans l'éditocrate Alain Duhamel (affectueusement appelé "purée froide" par PLPL) dit et écrit dans les médias (Le Monde, Libération, Le Point, Antenne 2, France 2, Europe 1, RTL, ...)  le "fruit" de ses réflexions sur ce qu'il croit être l-'-actualité-et-la-vie-politique.
Rendant compte dans Le Point (3 novembre 2011) d’une biographie de Valéry Giscard d’Estaing (Georges Valance, VGE, une vie, Flammarion, 2011), Alain Duhamel loue de l’ancien président « son exceptionnelle intelligence, sa virtuosité unique à la télévision, ses grands talents de guerrier politique ou de gouvernant entreprenant ». Et conclut, contre tous les détracteurs du conservatisme de Giscard : « On peut plutôt plaider que Valéry Giscard d’Estaing a été un modernisateur courageux de la société ».
Alain Duhamel et quelques bouteilles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire