« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

jeudi 24 novembre 2011

Perdre sa vie à la gagner (28).

Vu sur le site du Point ce jeudi 24 novembre 2011:























"Selon les pompiers, le bilan est d'un mort, deux blessés graves dont le pronostic vital n'est toutefois pas engagé et d'un blessé léger.
Les secours ont mis près de deux heures pour dégager les victimes, écrasés par une cabine alors qu'ils travaillaient dans la fosse de l'ascenseur, au rez-de-chaussée.
"Aujourd'hui, vers 15H05, quatre ouvriers qui travaillaient dans un immeuble de l'Armée du Salut au 15, rue Crespin du Gast (XIe) ont été gravement blessés par la chute d'une cabine d'ascenseur, dans des circonstances encore indéterminées", a annoncé Ian Brossat.
"Les 4 ouvriers appartiennent à une société de maintenance, Euro ascenseur", a ajouté l'élu, qui a été à l'origne d'une mission d'étude à la mairie de Paris sur la sécurité de ces appareils.
Contactée par l'AFP, la société, basée dans l'Essonne, n'a pas souhaité s'exprimer.
"La cabine qui était au-dessus de leur tête s'est décrochée et les a écrasés", a expliqué Ian Brossat.
Selon le capitaine Eric Moulin, porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, la cabine est tombée du troisième étage.
L'ouvrier mort a vraisemblablement été tué sur le coup mais les trois autres ont été coincés dans un espace vital de 60 à 80 centimètres de hauteur sous la cabine, ce qui les a sauvés, a précisé le capitaine Moulin.
Il a fallu près de deux heures pour soulever la cabine, qui s'était vrillée dans la chute, la hisser avec des câbles et libérer les trois ouvriers blessés.
Ian Brossat a rappelé que "cet accident grave intervient moins d'un mois après le drame survenu dans le même arrondissement qui avait grièvement blessé une femme et ses deux enfants du fait du dysfonctionnement d'un ascenseur".
"Cette succession d'événements tragiques doit nous conduire, une fois de plus, à exercer une vigilance sans faille pour que la sécurité des usagers et des techniciens ascensoristes soit assurée", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le 27 octobre, une femme et ses deux enfants ont été très grièvement blessés à la suite d'une chute d'ascenseur de six étages.
L'Association des responsables de copropriété (Arc) et la Fédération des ascenseurs (FA) s'affrontent sur les responsabilités de cet accident, la première ayant invoqué un possible "défaut de maintenance", la seconde l'accusant de "jeter l'opprobre" sur les ascensoristes "avant même que les résultats de l'enquête en cours ne soient communiqués".
Ce genre d'accidents est rare en France où près de 100 millions de personnes utilisent chaque jour un ascenseur.
En avril 2011, la Fédération des ascenseurs s'était réjouie de la baisse des accidents mortels depuis la mise en oeuvre en 2006 d'un plan de sécurisation.
Selon la FA, qui regroupe la quasi-totalité des 150 entreprises du secteur, 11 utilisateurs sont morts entre 2006 et 2010 contre 33 entre 2001 et 2005."

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