« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

jeudi 9 février 2012

Dominique Reynié stigmatise (en douce) "les dépenses sociales, comme le RMI et l'assistance aux personnes âgées".

Dominique Reynié, "politologue" médiatique, professeur à Sciences po, prix du livre politique 2012 et Laisse d'or du n° 23 de PLPL (cf : http://www.homme-moderne.org/plpl/n23/p1-1.html) a accordé le 17 juin 2008 un entretien au site www.aveyron.com (cf : http://www.aveyron.com/accueil/reynie.html).
Un passage de cet entretien vaut le détour :

_ www.aveyron.com : "Comment alors vaincre la malédiction de la désertification ?"

_ Dominique Reynié : "Il faudrait des investissements  massifs, mais dans les départements, comme on le sait, de larges parts  du budget sont inévitablement destinées aux dépenses sociales, comme le  RMI et l'assistance aux personnes âgées. Ce qui ne laisse pas  grand-chose à investir."

Pour Dominique Reynié le seul moyen d'investir dans un département comme l'Aveyron est de faire appel aux ressources du département. Il semble ne pas savoir que les entreprises du CAC 40 ont fait 95 milliards de bénéfices en 2007 (cf :  http://www.lexpress.fr/actualite/economie/cac-40-95-milliards-de-benefices-en-2007_471088.html) et il ne lui vient pas à l'esprit que ces bénéfices pourraient faire l'objet d'une redistribution sociale. Du coup, pour Dominique Reynié les "dépenses sociales, comme le  RMI et l'assistance aux personnes âgées" empêchent l'investissement.
Dominique Reynié est un véritable expert ... dans l'art de blâmer les victimes.

La ministre UMP Roselyne Bachelot et Dominique Reynié

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire