« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mardi 12 juin 2012

(Con)fraternelle connivence de Maurice Szafran avec Franz-Olivier Giesbert.

Dans Marianne (19 mai 2012), le directeur de l’hebdomadaire Maurice Szafran intitule son éditorial « Le Giesbert, un régal » à propos du dernier livre du directeur du Point dont il salue « le talent de plume » : « Giesbert nous redonne le goût de la lecture et de la politique. […] Giesbert, dans ces Derniers Carnets, est férocement drôle. Et atrocement grave. Seule faute de goût : prétendre qu’il s’agit de son ultime ouvrage politique. Or, ce n’est pas lui qui décide, c’est nous, ses lecteurs, et tel n’est pas notre bon plaisir ! ».

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