« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mercredi 12 décembre 2012

Nicolas Demorand est un homme "profondément profond", hmmmm!!!

Nicolas Demorand dirige Libération depuis mars 2011 et il adore injecter les termes "complexe" et "paradoxal" dans ses éditoriaux (cf : http://vanessa-schlouma.blogspot.fr/2012/04/nicolas-demorand-est-il-compexe-ou.html et http://vanessa-schlouma.blogspot.fr/2012/07/nicolas-demorand-le-bateleur-un-tic-de.html).

Il adore aussi utiliser le terme "profond" car Nicolas Demorand connaît l'ivresse des profondeurs managériales

_ le 18 juillet 2012 : "Un clair-obscur rongé par de profondes zones d’ombre."

_ le 25 juillet 2012 : "La Banque centrale européenne doit-elle voir ses missions profondément réformées (...)"

_ le 29 août 2012 : "(...) se vivant profondément démocratique (...)".

_ le 3 septembre 2012 : "L’écriture, le rythme de la phrase, la nature du regard ont profondément évolué."

_ le 10 septembre 2012 : "Rares sont les moments où crise économique et morale s’entrelacent si profondément."

_ le 15 octobre 2012 : "(...) elle désorganisera profondément le fragile écosystème (...)".

_ le 25 octobre 2012 : "Et voilà tout le pays, en tout cas ses bruyantes élites, qui réclame le choc de compétitivité. Brutal ! Profond !"

_ le 7 novembre 2012 : "(...) la crise industrielle n’est que le symptôme le plus visible et le plus pénible d’une crise autrement plus profonde (...)"

_ le 19 novembre 2012 : "(...) ce profond malaise dans la démocratie française (...)".

_ le 11 décembre 2012 : "Les crises économiques, surtout si profondes, sont toujours des crises morales."      

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