Propagande masquée sur France Inter (2).

Mardi 31 janvier 2012 l'émission Le téléphone sonne diffusée par France Inter a pour thème "les marchés sont-ils bêtes et méchants?".

L'un des invités est Philippe Dessertine qui est présenté ainsi sur le site de l'émission:

A l'antenne Alain Bédouet, l'animateur de l'émission, nous présente Philippe Dessertine: 
"professeur à l'Université de Nanterre, Directeur de l'Institut de Haute Finance, qui pour sa part a publié récemment, coup sur coup, deux ouvrages "Ceci n'est pas une crise (juste la fin d'un monde)" et puis un plus gros livre "La décompression" aux Editions Anne Carrière."

Ces deux présentations sont très incomplètes et ne permettent pas de savoir qui est vraiment Philippe Dessertine. Et pour le découvrir il faut aller sur le site du "Cercle Turgot" (cf: http://www.ihfi-turgot.com/ct_presentation.html), "cercle" dont Philippe Dessertine est l'un des vice-présidents.

Et voici les "membres d'honneur":

On le voit, Philippe Dessertine fait partie du Parti de la Presse et de l'Argent section pro-UMP (on notera la présence d'un alibi "socialiste" - Michel Sapin - dans cet aréopage sarkozyste).

Il arrive parfois que Philippe Dessertine ne soit pas uniquement l'objet de présentations complaisantes et ne soit pas exposé à des questions à la Yves Calvi. En témoignent ces échanges lors d'un chat organisé par le site du Nouvel Observateur le mercredi 15 avril 2009 avec pour thème "le bilan du G20":  

Question de : Votre pseudo

De quoi êtes-vous capable à part parler d'argent?

Réponse de Philippe Dessertine:

Bonjour à tous. Pour commencer ce chat, une question radicale. Peu importe de quoi pourrais-je vous parler par ailleurs ; je suis ici pour évoquer les questions sur lesquelles je travaille depuis des années : l'organisation économique du monde, la place que peut y tenir la finance, les liens avec la politique, autant d'un point de vue positif que négatif. Vous me direz que tout cela n'est pas très poétique et je serai d'accord avec vous. Néanmoins, cela nous concerne tous, et il serait dommage, sous prétexte de se boucher le nez, de ne pas réfléchir, de ne pas proposer, de ne pas agir... Telle est en tous cas ma philosophie

Question de : Bernard

Monsieur le spécialiste des Hautes Finances (avec plein de majuscules) vous n'avez pas honte de faire le malin? Et supprimons la finance!

Réponse de Philippe Dessertine:

Monsieur l'ironique, non je n'ai pas honte, mais je n'en conçois pas de gloire non plus. En tous cas, je crois important de réfléchir, de tenter de contribuer (modestement) au débat intellectuel qui doit s'emparer de la question économique et financière. Supprimons la finance, facile ! Et la guerre, et la famine ! Mais en attendant, on fait quoi ?

Question de : Géraldine

Pour reprendre ce que disait un grand germaniste: un financier qui parle de civilisation, c'est comme le patron d'une boite échangiste qui prêche la fidélité conjugale. Que faites-vous là?

Réponse de Philippe Dessertine:

Bon, là je sens que je rame à contre très fort courant, mais la finance, comme le commerce, comme l'entreprise, ne sont pas seulement des choses répugnantes. Ce sont des techniques utilisées par les humains depuis des siècles pour vivre ensemble. Il est temps de réfléchir à leurs modes de fonctionnement dans un contexte élargi, de les relier à l'ensemble de la société. En France, la science politique ou la philosophie sont nobles. L'économie est dégoûtante. Pourquoi ne pas tenter de les aborder avec une logique globale ?

Question de : Danielpasbouton

Merci d'assurer le service après vente des exploits des financiers. Vous arrive-t-il de vous poser la question de votre utilité sociale?

Réponse de Philippe Dessertine:

Je n'élude pas ces questions... Oui, je me pose très souvent cette question. Je vous le répète, un joli monde en harmonie où tous les êtres humains vivraient jusqu'à cent ans pour le bonheur de leur prochain est notre idéal à tous... En attendant, on fait quoi ?

Question de : Natacha

Mr Dessetrine, vous passez votre temps dans les médias. Cela explique-t-il votre inculture économique?

Réponse de Philippe Dessertine:

Natacha, je ne passe pas tout mon temps dans les médias, heureusement. Cela étant, je crois que dans la période incroyable que nous vivons, il est nécessaire de donner des éclairages sur des phénomènes que mon travail (universitaire) m'amène à observer. Quant à mon inculture économique... Le domaine est subjectif n'est ce pas. Dans des situations aussi compliquées, il est certain que personne ne peut prétendre tout savoir ; il est certain aussi qu'il m'arrive de dire des bêtises...

Question de : Anne

Vous ressemblez à un employé de Wall Street. Bon vent!

Réponse de Philippe Dessertine:

Je me doute qu'il ne s'agit pas d'un compliment. Wall Street est à la pointe de New York, le port historique des Etats Unis. Ce n'est pas un hasard. Le développement du pays s'est fait par l'entrée des marchandises et par celui des capitaux, pour aider les pionniers pauvres à développer le continent qu'ils voulaient conquérir. Mais je suis d'accord que les tricots rayés et les bonnets marins ont déserté les panoplies de la finance internationale

Question de : Votre pseudo

J'ai eu la chance de vous voir chez Yves Calvi. Vous êtes brillant et accessible. Avez-vous espoir pour l'avenir? Isabelle de Nice.

Réponse de Philippe Dessertine:

Merci... Oui, bien sur que j'ai espoir pour l'avenir. J'ai l'habitude de dire que cette crise est une crise d'adolescence de la mondialisation. Une crise d'adolescence c'est long, ce doit être pris très au sérieux, cela peut avoir des conséquences tragiques... Mais si cela est bien géré, il est possible qu'en sorte un monde adulte, plus équilibré. Je crois vraiment que cela est possible et je le dis sans cesse aux jeunes gens notamment, ceux que je croise en cours et ailleurs.

Question de : Jean-Hugues

Cher Monsieur Dessertine, l'idéologie de la finance fait progresser la planète. Pour voir les résultats je vous propose de vivre pendant un an dans un bidonville de votre choix. Vous verrez ainsi les résultats produits par vous [et] vos amis financiers, banquiers, courtiers,... Vous êtes partant?

Réponse de Philippe Dessertine:

Mais dites, ce n'est pas seulement le problème de la finance et des financiers. C'est une question que nous pouvons poser à l'immense majorité des occidentaux, de nous tous, habitants riches, des pays riches. Je suis d'accord avec vous, que le problème majeur à régler est celui du déséquilibre insupportable entre les très pauvres (presque 1 milliard, 1 milliard !!! de gens qui souffrent de la famine en ce début d'année 2009) et les très riches qui ont créé ce dysfonctionnement majeur que nous connaissons aujourd'hui.

Question de : Patricia

Ne pensez-vous pas qu'il serait plus intéressant que Le Nouvel Observateur invite à votre place un salarié de Continental qui va perdre son emploi?

Réponse de Philippe Dessertine:

IL faudrait le leur suggérer. Mais en tous cas, je peux vous dire que je suis persuadé depuis longtemps que le problème du chômage sera l'un des axes majeurs de cette gestion de crise. Avec un immense risque en cas d'échec...

Question de : Votre pseudo

comment expliquez-vous le sentiment d'impunité qui habite les banquiers, les actionnaires et les servants de la religion du marché?

Réponse de Philippe Dessertine:

Je n'aime pas trop la fin de votre expression. Le marché n'est pas une religion, juste une technique. Mais cela étant, je me pose la question comme vous, au vu d'un certain nombre d'événements récents (bonus, stocks options, parachutes... ou séjours dans des palaces...) Parfois, vous vous demandez si cette perception compliquée de la crise, n'est pas partagée par tous, y compris, et c'est le plus surprenant, par les dirigeants économiques et politiques. Comme si au fond d'eux, ils ne croyaient pas vraiment... En la fin d'un monde.

Michel Crépu, deux mondes, Deux Magots et connivences.

Michel Crépu est depuis mars 2002 le rédacteur en chef de La Revue des deux mondes et a reçu le mardi 31 janvier 2012 le Prix des Deux Magots.

Parmi les membres du jury, Marc Lambron, membre du comité de direction de La Revue des deux mondes.

Y a-t-il une servilité crédible pour François Lenglet?

Voici ce que l'on pouvait lire sur le site du JDD (une propriété du groupe du marchand d'armes Lagardère) ce mardi 30 janvier 2012:

Ce type de propos peut être compris comme signifiant:
ne pas être trop servile ne décrédiblise pas.

La terre et le soleil tournent autour de Philippe Sollers.

Dans Le Journal Du Dimanche du 28 janvier 2012 Philippe Sollers nous livre son "Journal du mois" dans lequel il écrit:

"(...) Chirac, prophète de la Corrèze, l’a dit : un républicain doit voter Hollande. La seule chose qui me retient de me déclarer pour ce dernier est sa proximité avec Mazarine Pingeot, laquelle vient de s’exprimer ainsi, à la télévision, à propos de mon nouveau roman (1) : "L’écriture de Sollers est inintéressante, et son livre n’a aucun intérêt." Par table tournante, François Mitterrand m’a aussitôt fait savoir que sa fille exagérait. Il croit aux forces de l’esprit, lui, moi aussi. (...)
(1) L’Éclaircie (Gallimard). (...)"

La "sociologue" Nathalie Heinich sait-elle compter au delà de 0?

Le 19 janvier 2012 sur France Culture, dans le cadre d'une série d'émissions consacrées à Pierre Bourdieu (mort il y a 10 ans) Laure Adler recevait Nathalie Heinich dans Hors-champs (cf : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4351183).

_ Nathalie Heinich : "Alors il [Pierre Bourdieu] était très influencé, il le reconnaissait tout à fait, par Max Weber qui a été un de ses grands, une de ses grandes références. Mais je pense pas qu'il se serait déclaré comme ayant eu des maîtres, ça fait partie aussi de la figure du prophète que de se penser comme celui qui fait rupture avec ses prédécesseurs et d'ailleurs Jeannine Verdès-Leroux qui a écrit le premier pamphlet anti-Bourdieu a, a remarqué à juste titre que dans sa fameuse leçon inaugurale au Collège de France, contrairement à ce que font tous les autres professeurs du Collège de France dans leur leçon inaugurale, il [Pierre Bourdieu] n'a cité aucun nom propre hein."

_ Laure Adler : "Et pourtant il avait travaillé auprès d'Emile Durkheim" [Durkheim est mort en 1917, Bourdieu est né en 1930. Laure Adler a dirigé France Culture].

_ Nathalie Heinich : "Il n'avait pas travaillé auprès d'Emile Durkheim directement mais il l'avait énormément lu, disons qu'il l'avait fréquenté intellectuellement (...)".

Il se trouve que la leçon inaugurale de Pierre Bourdieu au Collège de France prononcée le 23 avril 1982 a été publiée en 1982 par les éditions de Minuit sous le titre Leçon sur la leçon.

Voici les noms propres cités par Pierre Bourdieu dans cette leçon (en gras ceux qui étaient vivants le jour de la leçon inaugurale de Bourdieu) :
_ Canguilhem
_ Foucault
_ Durkheim (2 fois)
_ Marx (3 fois)
_ Benveniste
_ Courcelle
_ Dumézil
_ Duby
_ Hegel
_ Galilée
_ Comte
_ Mannheim
_ Veyne
_ Michelet
_ Lacan
_ Freud (2 fois)
_ Kant
_ Descartes
_ Guéroult
_ Mauss
_ Aron
_ Braudel
_ Lévi-Strauss
_ Bachelard
_ Poincaré
_ Leibniz
_ Elias
_ Dagron
_ Pascal (2 fois)
_ Beckett
_ Socrate
_ Miquel

Et cités par Bourdieu pour illustrer la théorie des champs:
_ Manet, Degas, Pissaro
_ Lénine, Trotski, Staline, Boukharine
_ Sartre (2 fois), Merleau-Ponty (2 fois), Camus


Soit 42 noms propres cités à 49 reprises.

Il paraît que Nathalie Heinich est "Directeur de recherche au CNRS".

Nathalie Heinich apprend à compter.

Le Nouvel Observateur encense un portrait du milliardaire Bernard Arnault co-réalisé par un employé du milliardaire Bernard Arnault.

Dans le supplément "Ciné Télé" du Nouvel Observateur daté du 26 janvier 2012 Nicole Pénicaut consacre une page à rendre compte d'un portrait du milliardaire Bernard Arnault co-écrit et co-réalisé par Guillaume Durand qui anime une émission sur Radio Classique, la radio du milliardaire Bernard Arnault.

Morceaux choisis:
"(...) A-t-il [Bernard Arnault] cédé de guerre lasse à l'insistance du journaliste Guillaume Durand qui signe ce film? (...) il semble qu'au fil des rencontres avec le journaliste, il a progressivement baissé la garde. (...) Shanghai, où le PDG est accueilli par des chinoises énamourées (...) Guillaume Durand est fasciné par ce personnage qui côtoie les chefs d'Etat, fait la bise aux grandes stars du cinéma, déjeune avec Robert De Niro, échange quelques balles avec Björn Borg, joue du piano sous la direction de Sejii Ozawa (...) Et, manifestement, cela bluffe le journaliste qui n'arrive pas à masquer son admiration pour son sujet, y compris pour décrire cette longue silhouette "mince" comme un Giacometti. (...) son empire du luxe (...)".

Coïncidence: la 4 ème de couverture du cahier principal est une publicité pour le parfum Terre d'Hermès, une marque dont est actionnaire le groupe LVMH dirigé par Bernard Arnault.

Au fait, la diffusion de ce portrait du milliardaire Bernard Arnault est prévue pour le 3 février sur France 5, un chaîne de télévision du service public.

Philippe Sollers se contemple.

Voici ce que l'on pouvait voir sur le site de France Culture le mardi 24 janvier 2012:

Le mal que Guillaume Erner a fait à France Inter (les art(iste)s ménagers de France Inter (7) ).

Pourquoi faudrait-il être amnésique lorsqu'on évoque les activités de Guillaume Erner, le producteur/animateur de "Service public" (une émission diffusée sur France Inter du lundi au vendredi de 10h à 11h)?

Notre série sur les art(iste)s ménagers de France Inter donne à comprendre pourquoi Erner dénonçait avec tant d'acrimonie sur le site d'Anne Sinclair (cf : http://www.huffingtonpost.fr/guillaume-erner/anniversaire-bourdieu-gauche_b_1213907.html) "le romantisme et la radicalité" ainsi que "la passion du nihilisme" du sociologue Pierre Bourdieu. Ce dernier engageait son savoir pour changer le monde ; Erner  loue le sien à des grandes entreprises pour gagner des euros.

Rappel de la définition des "ménages" proposée par le site d'Acrimed (cf : http://www.acrimed.org/mot55.html) :
"Dans le jargon de la profession, les « ménages » désignent notamment les prestations des journalistes qui mettent leur notoriété au service une entreprise privée ou une institution publique pour animer service de l’animation de débats en tous genres. Ces activités, surtout quand elles sont rémunérées, sont, en principe interdites, pas les codes de déontologies, mais les transgressions sont tolérées, surtout par ceux qui bénéficient ou espèrent bénéficier de « ménages ». "

Voici comment Guillaume Erner était  présenté par la société Plateforme en 2009 :

Et maintenant voici les activités et clients de Guillaume Erner tels que Plateforme nous les donne à voir:

Si vous avez besoin d'un sémillant animateur pour une convention, une conférence, une intervention, un diner-débat, un séminaire ou un colloque Guillaume Erner répondra avec joie.

Sa passion pour les ménages symbolise parfaitement sa conception du "service public" : "servir ses intérêts propres".

Subtile, capricante et amusée connivence de Marc Lambron avec Jean-Paul Enthoven.

Le 18 janvier 2012 le site du Point met en ligne un compte rendu rédigé par Marc Lambron (parfois critique littéraire au Point et souvent auteur édité par Grasset) du dernier livre de Jean-Paul Enthoven (parfois critique littéraire au Point et souvent auteur édité par Grasset):
"(...) C'est subtil, capricant, amusé, dissertant sans componction. (...) Peu de romanciers français se risquent - surmoi social oblige - dans ces zones où ils se félicitent que Scott Fitzgerald soit allé en son temps, tout en étant prêts à vitupérer celui d'entre eux qui tenterait de décrypter la Riviera d'aujourd'hui. Enthoven y va. [quel courage!] (...) un livre viennois : la ronde des affects, la corruption des âmes, l'ironisation du kitsch, l'art de la maxime, tout cela fait que ce navire romanesque croise dans des hauts-fonds à la Schnitzler ou à la Karl Kraus. C'est le plaisir que nous offre Jean-Paul Enthoven, auteur de caste autant que détective des sentiments."

Roman photo: Nelly Kaprièlian et Philippe Sollers.

Le 23 janvier 2012 le site de l'hebdomadaire Les inrockuptibles met en ligne un compte-rendu rédigé par Nelly Kaprièlian du dernier livre de Philippe Sollers :
"(...) une hybridation de la  vie amoureuse et de l'art (...)  La femme a un  corps qu'il faut aimer. (...) Son labyrinthe nous mène au  coeur d'un corps jouissant, à coups de bifurcations Manet par-ci et de  virages Picasso par-là, quand finalement seul le minotaure Sollers  aurait suffi. (...) La guerre, qu'on le sache, n'est pas un art du repos et encore  moins de la sérénité. N'empêche, c'est un art. Et Sollers le pratique  avec un panache certain."

Pour expliquer cette prose enthousiaste il n'est peut-être pas sans intérêt de se souvenir de l'émission Ce soir (ou jamais!) du 6 juin 2011 dans laquelle Philippe Sollers et Nelly Kaprièlian étaient côte à côte :

Philippe indique sa place à Nelly.

Philippe guide Nelly.

Philippe aide Nelly à se tenir droite.

Philippe continue d'aider Nelly.

Philippe est ébloui par Nelly.

Philippe contemple Nelly.

Philippe est émerveillé par Nelly.

Propagande masquée sur France Inter (1).

Depuis septembre 2011 Guillaume Erner produit et anime "Service public", une émission diffusée sur France Inter du lundi au vendredi de 10h à 11h.
Ce lundi 23 janvier 2012 le thème de l'émission était "Une heure sur les 35 heures".
L'un des invités était Jacques Delpla.
Présentation de Jacques Delpla sur le site de l'émission :

Présentation de Jacques Delpla par Guillaume Erner en début d'émission :
"Et pour parler des 35  heures je reçois l'économiste Jacques Delpla, bonjour, vous êtes membre du Conseil d'Analyse Economique (...)".

Ces deux présentations sont très incomplètes et ne permettent pas de savoir qui est vraiment Jacques Delpla. Et pour le découvrir il faut aller sur le site du Conseil d'Analyse Economique où un CV de cet "économiste" est fourni (cf : http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/Delpla.pdf) :

On voit que l'adresse professionnelle de Jacques Delpla est celle de la banque BNP-Paribas pour laquelle il travaille.
On voit aussi qu'il a travaillé pour la banque britannique Barclays ainsi qu'au sein de ministères de droite.

Ainsi Jacque Delpla est un propagandiste de la finance qui se déguise (mal) en économiste pour parc d'attractions.

Jacques Delpla

Jean-Bertrand Pontalis rend sage Jacques Drillon.

Depuis 1981 Jacques Drillon officie au Nouvel Observateur où rien de ce qui est culturel ne lui est étranger.
Jacques Drillon a publié un livre en 2003 chez Gallimard dans la collection "L'un et l'autre" créée et dirigée par Jean-Bertrand Pontalis.
Dans Le Nouvel Observateur du 19 janvier 2012 Jacques Drillon rend compte du dernier livre de Jean-Bertrand Pontalis:
"(...) un petit précis du souvenir, une courte bible de la mémoire (...) Pontalis est léger et profond (...) Il est de ceux qui rendraient sage un idiot (...) "

Déjà dans Le Nouvel Observateur du 31 mars 2011 Jacques Drillon rendait compte d'un livre de Jean-Bertrand Pontalis:
" On aime beaucoup ce petit volume à la fois savant et tranquille, perspicace et modeste. (...) son discernement naturel (...) ".

Le Point célèbre les chroniques du Point de Patrick Besson.

Dans Le Point du 19 janvier 2012 Michel Richard célèbre le livre de Patrick Besson, chroniqueur du Point, titré Patrick Besson au Point (Fayard, 954 pages, 26€). Richard écrit : « Le plus simple est encore de reproduire la quatrième de couverture : ‘Un jour de l’été 2002, Franz-Olivier Giesbert m’a demandé d’écrire sur la télévision chaque semaine dans Le Point. Je lui ai dit que j’écrivais déjà sur la télévision dans un autre hebdomadaire. Franz m’a rappelé quelques jours plus tard et m’a dit que, dans ce cas, je pouvais écrire sur n’importe quoi. C’est ce que j’ai fait’. » Le livre comprend les 405 chroniques du Point. « Ces chroniques, c’est tout Besson. Déjanté, érudit, impertinent, grave, rigolard, vengeur, provocateur, coquin, lettré, anar, incontrôlable. »

Et tout ça, chaque semaine dans Le Point.

Connivence ouverte à L'Express.

L’Express du 11 janvier 2012 consacre sa couverture au dossier « Crise. Faut-il ferme les frontières ? » avec cinq pages de bonnes feuilles du livre Inévitable protectionnisme, dont l’un des coauteurs, Benjamin Masse-Stamberger, est reporter à L’Express.

Connivence décalée entre L'Express et Jacques Attali.

Pour assurer la promotion du dernier livre de Jacques Attali, chroniqueur à L’Express, L’Express (11 janvier 2012) consacre sept pages au thème « Ils se dévoilent enfin !. Candidats, répondez !, leur demande Jacques Attali dans un livre publié chez Fayard, avec des questions décalées comme les aime l’ancien conseiller spécial de Mitterrand. »

« Dans son livre, Jacques Attali, éditorialiste à L’Express, pose quinze questions aux candidats à l’Elysée. Nous en avons retenu sept. », précise une vignette. Une photo de la couverture du livre complète cette entreprise autopromotionnelle.

Jacques Attali

Une connivence "tordue" du Nouvel Observateur avec son ancien et méritant employé Jean-Paul Enthoven.

Jean-Paul Enthoven est un ancien échotier du Nouvel Observateur.
Dans Le Nouvel Observateur du 19 janvier 2012 Bernard Géniès rend compte du dernier livre de Jean-Paul Enthoven:
"(...) voici un roman qui, sous des dehors amoureux, se révèle assez vite une machine extraordinaire, joyeuse et tordue, perverse et savante. Jean-Paul Enthoven en effet déploie ici un feu d'artifice (...) "

Le Nouvel Observateur réchauffe une vieille connivence.

Gustav Leonhardt est mort le 16 janvier 2012.
Le 19 janvier 2012 le site du Nouvel Observateur met en ligne le compte-rendu rédigé par Bernard Loupias (du Nouvel Observateur) et initialement paru dans Le Nouvel Observateur du 19 mars 2009 d'un livre de Jacques Drillon (du Nouvel Observateur) consacré à Gustav Leonhardt:
"Qu'il se penche sur les règles de la ponctuation, sur l'art poétique de Baudelaire ou une sonate de Schubert, Jacques Drillon ne déroge jamais à sa ligne claire: élégance de la pensée et du style, précision et sobriété. (...) magnifique exercice d'admiration qu'il publie aujourd'hui sur Gustav Leonhardt. (...)  Entre la biographie et l'essai, méditation  sur l'art et leçon de maintien, «Sur Leonhardt» pose quelques questions  intimidantes (qu'est-ce qu'un interprète? l'élégance?), auxquelles ce  livre répond en ouvrant des pistes sur lesquelles on cheminera  longtemps."

Portrait d'Alain Duhamel en chroniqueur (de Libération) chroniqué (par Libération).

Alain Duhamel, spécialiste des généralités et chroniqueur à Libération (entre autres médias) vient de sortir un livre.
Dans Libération du 14 janvier 2012 Vicent Giret rend compte du dernier livre d'Alain Duhamel:
"Alain Duhamel (...) tisse patiemment des liens discrets, avec une jubilation bien à  lui et des règles de bienséance fixées une fois pour toutes. (...) en  portraitiste, il procède par fines retouches, repère l’éclosion des  caractères, évalue les talents avec l’œil acéré du prof, s’amuse des  rivalités, des faiblesses et des revers de fortune de tel ou tel. (...) Et tout  cela dure depuis cinquante ans. (...)"

 

Connivence moustachue à la une de Mediapart.

Edwy Plenel (appelé le Roi du Télé Achat par PLPL - Cf : http://www.homme-moderne.org/plpl/n0/p8.html) dirige Mediapart et cela se voit.
Ce jeudi 19 janvier 2012 on peut voir en une de Mediapart un article de promotion d'un nouveau livre coécrit par Stéphane Alliès, un journaliste de Mediapart.

Perdre sa vie à la gagner (34).

Vu sur le site de Tendance Ouest Rouen ce 17 janvier 2012:

Franz-Olivier Giesbert, Le Point et les connivences.

Le 18 janvier 2012 le site du Point (un hebdomadaire dont Franz-Olivier Giesbert est le directeur) met en ligne un article de Jean d'Ormesson (qui a en commun avec Franz-Olivier Giesbert d'être un ancien directeur du Figaro) consacré au dernier livre de Franz-Olivier Giesbert. L'article est sobrement titré "Une lettre de Dieu à FOG" [FOG étant l'acronyme de Franz-Olivier Giesbert].
Voici quelques divins extraits de cet article:
"Là-haut, d'où je t'écris, mon cher Franz, ton livre sur ta mère et  sur moi a fait pas mal de bruit. À l'époque où le coming out est un  genre littéraire presque exclusivement réservé aux ressortissants de  Sodome, tu as inventé le coming out catholique. (...) Moi, j'ignorais que  nous étions si proches l'un de l'autre. Je te serre dans mes bras. Et je  te bénis.  Ton livre n'est pas seulement courageux. Il est épatant. (...) Tu es de ceux qui ont compris et qui vivent la  définition si belle de l'être humain par Simone Weil : "Un néant capable  de Dieu."  Je t'embrasse, mon grand."

 

Un Canard enchaîné à lui-même (5).

Le Canard enchaîné du 18 janvier 2012 publie un article consacré à un livre par Didier Hassoux du Canard enchaîné: "(...) livre qui fourmille de révélations et de confidences surprenantes.(...) "

La vie promotionnelle d'Isabelle Giordano.

Isabelle Giordano produit et anime "Les affranchis", une émission diffusée du lundi au vendredi sur France Inter.
Ce mercredi 18 janvier 2012 François Morel, un des chroniqueurs de France Inter, était l'un des invités d'Isabelle Giordano.

Jacques Drillon, compagnon de collection.

Dans Le Nouvel Observateur du 19 janvier 2012 Jacques Drillon rend compte du dernier livre de Jean-Michel Delacomptée paru chez Gallimard dans la collection "L'un et l'autre".

Dans Le Nouvel Observateur du 8 octobre 2009 Jacques Drillon rendait compte d'un livre de Jean-Michel Delacomptée paru en 2009 chez Gallimard dans la collection "L'un et l'autre".

Jacques Drillon a publié un livre dans la collection "L'un et l'autre".

Alain Duhamel, les armes de l'amour.

Le mercredi 11 janvier 2012 le tuttologo (en français: commentateur de la vie politique) Alain Duhamel était l'invité d'Europe 1 dans "l'interview d'Europe 1 soir" pour faire la promotion de son dernier livre.
Alain Duhamel a été l'employé d'Europe 1 (une propriété héréditaire des marchands d'armes Lagardère) de 1974 à 1999.

Connivence clandestine de Vincent Roy avec Philippe Sollers.

Dans le numéro de janvier 2012 de Transfuge Vincent Roy rend compte du dernier livre de Philippe Sollers: "(...) Sollers peint une Eclaircie. C'est manifestement le peintre clandestin qui, aujourd'hui, a le meilleur coup de pinceau."
Vincent Roy est manifestement au sommaire du numéro de l'automne 2011 de la revue L'Infini, une revue dirigée par Philippe Sollers.

En 2006 Philippe Sollers a fait paraître un livre d'entretiens avec Vincent Roy.

Lumineuse promotion de Philippe Sollers.

Dans Le Magazine Littéraire de janvier 2012 Aliocha Wald Lasowski rend compte du dernier livre de Philippe Sollers: "(...) Sollers nous apprend que lire est une expérience sensorielle. (...)"
Lire est aussi l'occasion de découvrir qu'Aliocha Wald Lasowski est au sommaire du numéro de l'automne 2011 de la revue L'Infini, une revue dirigée par Philippe Sollers.

Vertueuse connivence au Point.

Patrick Bonazza commente dans Le Point du 5 janvier 2012 un livre coécrit par Sophie Coignard et Romain Gubert, journalistes au Point : « Ces deux-là ont trempé leur plume dans l’acide. Dans « L’oligarchie des incapables », Sophie Coignard et Romain Gubert, qu’au Point nous connaissons bien... »

Faveur aux chers-et-gentils-abonnés-au-Nouvel-Observateur.

Tous les abonnés du Nouvel Observateur ont reçu le 12 janvier 2012 une proposition d'achat « en avant-première » des écrits de Jean Daniel (1971-2011) sur l'immigration, le racisme et l'identité nationale, avec une postface de Hubert Védrine (un "socialiste" membre du conseil d'administration de LVMH).
Titré Comment peut-on être français, l'ouvrage est « Réservé aux abonnés du Nouvel Observateur » en échange de 15 euros.
Selon le fascicule de promotion envoyé par Le Nouvel Observateur à ses abonnés, il s'agit d' « un ouvrage indispensable pour comprendre les racines du populisme xénophobe ... et le combattre ».

Les art(iste)s ménagers de France Inter (6): Audrey Pulvar.

Définition des "ménages" proposée par le site d'Acrimed (cf : http://www.acrimed.org/mot55.html):
"Dans le jargon de la profession, les « ménages » désignent notamment les prestations des journalistes qui mettent leur notoriété au service une entreprise privée ou une institution publique pour animer service de l’animation de débats en tous genres. Ces activités, surtout quand elles sont rémunérées, sont, en principe interdites, pas les codes de déontologies, mais les transgressions sont tolérées, surtout par ceux qui bénéficient ou espèrent bénéficier de « ménages ». "

Depuis septembre 2010 Audrey Pulvar anime le 6/7 de France Inter du lundi au vendredi.

Quand on va sur le site de L'institut Montaigne (cf: http://www.institutmontaigne.org/qu-est-ce-qu-etre-francais-les-videos-du-colloque-3145.html) on trouve ceci :

Quand on va sur le site de la députée UMP Chantal Brunel (cf : http://chantalbrunel.net/2010/12/15/arret-sur-images-les-15-ans-le-dobservatoire-de-la-parite-lundi-13-decembre-au-senat/) on trouve ceci :

Quand on va sur le site www.solidarite.gouv.fr (cf: http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/FrProgrammeColloquehalimiNov.pdf) on trouve ceci :

Quand on va sur le site de greenpostbox (cf : http://gregcat.typepad.fr/clickandstart/2009/06/nicolas-hulot-cest-maintenant-quil-faut-aller-chercher-tr%C3%A9s-loin.html) on trouve ceci : 

Quand on va sur le site du Forum du Parlement Européen (cf : http://www.epfweb.org/userfiles//PROG%20SOMMET.pdf) on trouve ceci :

Quand on va sur le site de jobetic en 2008 (cf : http://www.jobetic.net/Associez-la-diversite-RH-a-vos-objectifs-de-performance_a1156.html) on trouve ceci : 

Quand on va sur le site d' "entreprendre ensemble" (cf : http://www.entreprendre-ensemble.com/20_05_10_%20CNFF_%20Mail_FeuilletEG.pdf) on trouve ceci :

Le 28 décembre 2011 Audrey Pulvar titrait son billet du 6/7 de France Inter: "La place des médias en Corée du Nord". Peut-être qu'Audrey Pulvar réfléchit aussi à la place des "ménages" dans la vie d'une journaliste.

Les art(iste)s ménagers de France Inter (5): Danielle Messager.

Définition des "ménages" proposée par le site d'Acrimed (cf : http://www.acrimed.org/mot55.html) :
"Dans le jargon de la profession, les « ménages » désignent notamment les prestations des journalistes qui mettent leur notoriété au service une entreprise privée ou une institution publique pour animer service de l’animation de débats en tous genres. Ces activités, surtout quand elles sont rémunérées, sont, en principe interdites, pas les codes de déontologies, mais les transgressions sont tolérées, surtout par ceux qui bénéficient ou espèrent bénéficier de « ménages ». "

Danielle Messager est la spécialiste "santé et médecine" de France Inter.

Quand on va sur le site du ministère de la solidarité et de la cohésion sociale (cf : http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/20110526_cabcom_diaporamadebatdependancepoitiers.pdf) on peut voir ceci :

Quand on va sur le site de l'ANPA (cf: http://internet.anpaa.asso.fr/html-fr/milieu/alcool_ou_sante_articles/f_milieu_recherche_malade.html) on peut voir ceci:

Quand on va sur le site de l'agence de la biomédecine (cf :  http://www.agence-biomedecine.fr/uploads/document/synthese-genetique-matin.pdf) on peut voir ceci :

Quand on va sur le site de l'université de Bordeaux (cf :  http://www.inb.u-bordeaux2.fr/siteneuro2/pages/Com_press.htm/Conference_ext/Priorite_cerveau.php) on trouve ceci :

Quand on va sur le site d'Assureurs Prévention (cf: http://www.assureurs-prevention.fr/sites/upload/docs/application/pdf/2010-07/actescolloque_trauma_030610.pdf) on trouve ceci:

Quand on va sur le site d'Allegro Fortissimo (cf :  http://www.allegrofortissimo.com/crcongres.htm) on trouve ceci :

 

Quand on va sur le site de la revue Gestions hospitalières "la revue des décideurs hospitaliers (cf : http://www.aiaiphl.com/sommaires%20revues/Gestion%20Hosp/gestions%20hospitali%C3%A8res%20supplement%20au%20N%C2%B0%20459%20octobre%202006.pdf) on trouve ceci: 

Quand on va sur le site de l'INPES (cf : http://www.inpes.sante.fr/index2.asp?page=30000/actus2011/037.asp) on trouve ceci :

Quand on va sur le site d' "au coeur de la prévention" (cf : http://www.au-coeur-de-la-prevention.fr/index.php/2009/02/04/le-sommeil-indispensable-a-notre-capital-sante/) on trouve ceci : 

Quand on va sur le site de la Haute Autorité de Santé (cf : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1072197/rencontres-has-2011-refondation-de-la-relation-soigne/soignant-mythe-ou-necessite) on trouve ceci : 

Danielle Messager au micro.

Souhaitons que Danielle Messager ne tombe pas malade à force d'accumuler tant d'activités "extra" France Inter.