« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

dimanche 3 février 2013

Un remarquable copinage : samedi 2 février 2013 Alain Finkielkraut recevait sa copine Elisabeth de Fontenay dans Répliques sur France Culture.

Le 26 mars 2011 Alain Finkielkraut recevait déjà Elisabeth de Fontenay avec laquelle il a publié Des hommes et des bêtes aux éditions du Tricorne en 2000.
Par ailleurs, Elisabeth de Fontenay a publié le 3 février 2006 dans Le Monde un passionnant article intitulé "Réflexions sur l'affaire Finkielkraut" et dans lequel elle évoque à propos d'Alain Finkielkraut :
"(...) vingt ans de tumultueuse amitié qui m’unissent à lui (...) un intellectuel qui a le goût des emportements (...)  l’auteur d’une œuvre dont la portée est incontestable, le professeur exemplaire d’une grande école de la République (l’École polytechnique), le producteur d’une remarquable émission de radio (Répliques sur France-Culture) (...) un écrivain que créditent son œuvre et son parcours (...) cette œuvre et ce parcours (...) sa capacité à s’émouvoir et à se battre sur tous les fronts (...) Ce lecteur d’Hannah Arendt, qui s’attache à penser l’événement, ne dédaigne pas d’utiliser, chaque fois qu’il en a la possibilité, les médias de son temps. Mais ce qu’il y apporte, c’est tout sauf un désir de séduire, puisque, développant des thèses aussi hétérodoxes que longuement méditées, il ne craint pas d’affronter l’isolement et la réprobation. (...)  sa détestation de la démagogie (...) habite en lui un penseur tragique (...)  le rayonnement d’une présence (...)  une écriture et une parole qui, pour tant de nos contemporains, de nos concitoyens restent décidément irremplaçables."  

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