« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

jeudi 14 mars 2013

Ceci n'est pas un copinage : le site de Marianne met en ligne un compte-rendu écrit par Guy Konopnicki du dernier livre d'Alain Rémond qui est un chroniqueur de Marianne.

"Non, ce n’est pas le copinage qui me pousse à attirer l’attention du lecteur sur le dernier livre d’Alain Rémond, « Tout ce qui reste de nos vies. » (Seuil). Il se trouve seulement que nous ne sommes pas par hasard, au même endroit, affairés au même métier d’encre et de papier. (...) Alain Rémond est un aventurier, capable de marcher sous la pluie, au mois d’août, dans la campagne bretonne et de trouver refuge dans une ferme en ruine. (...) Alain Rémond pourrait, sans tricher, surclasser Zola (...) il aurait le droit de se prendre pour un héros de Stendhal.(...)  il ne faudrait surtout pas que ce livre soit le dernier d’Alain Rémond (...)." Ni le dernier copinage à Marianne...

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