« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

jeudi 31 octobre 2013

Franz-Olivier Giesbert cajole son employé Christophe Ono-dit-Biot.

Le 24 Octobre 2013 le site du Point publie une réclame de Franz-Olivier Giesbert (qui est le patron du Point) à la gloire du dernier livre de Christpohe Ono-dit-Biot (qui est un employé du Point) :


" (...) Christophe Ono-dit-Biot, notre ami du Point, au nom qui fleure bon le pays de Caux (...)
ce roman qui affiche un parti pris de légèreté. (...)
l'auteur s'est lâché. (...)
Plonger est un vrai-faux roman et les lecteurs du Point retrouveront leur journal, ici appelé l'Entreprise (...)
Cher Christophe (...)
Tous ceux qui le connaissent retrouveront, dans ce livre, les passions grecques et les obsessions galeristes d'Ono-dit-Biot. Sa fascination pour tout ce qui brille ou pour les grands textes et les vestiges de l'Antiquité, enfouis sous les pelletées de l'Histoire. Son amour aussi de la mer, j'allais dire des mers. (...)
Comme le narrateur, CODB est double, triple, peut-être plus. C'est quand on croit l'avoir saisi qu'on a cessé de le comprendre. (...)
cette ode vigoureuse à la vie et à l'amour (...)
Christophe Ono-dit-Biot virevolte et change de pied, de milieu ou de continent avec une aisance ébouriffante. (...)
Ceux qui ne participent pas aux conférences de rédaction du Point ne le savent pas, mais Ono-dit-Biot a toujours été un fou des requins, ces prédateurs débiles (...)
Roman brillant d'une génération sceptique, voire cynique, Plonger n'hésite pas à célébrer le narcissisme, dont le narrateur considère qu'il devrait être "obligatoire" (...)
S'il fallait résumer ce beau livre solaire et noir, deux mots suffiraient : mourir vivant. (...) " .

mercredi 30 octobre 2013

Le Monde Diplomatique se décrédibilise en publiant un "Supplément Fondation Cartier pour l'art contemporain " .

Le Monde Diplomatique de novembre 2013 comporte un                                                                       "Supplément Fondation Cartier pour l'art contemporain " de 4 pages.

Le même numéro du Monde Diplomatique publie 2 pages d'extraits d'un livre à paraître de Pierre Bourdieu.

En 1994 Pierre Bourdieu et Hans Haacke publiaient Libre-échange (Seuil / les presses du réel).
Les pages 39 à 43 de cet ouvrage sont consacrées à une installation d'Hans Haacke de 1986 intitulée " Les must de Rembrandt " .
Extraits :
" En Suisse, la compagnie financière Richemont et au Luxembourg, la Richemont S.A., sont des holdings financiers imbriqués ayant en charge les avoirs hors Afrique du Sud du plus grand groupe d'affaires afrikaner de ce pays, le trust Rembrandt. (...) N'étant pas une entité juridique sud-africaine, bien qu'elle soit contrôlée par le groupe Rembrandt, elle permet à son tuteur d'échapper aux sanctions contre l'Afrique du Sud, et défend au plus près ses intérêts au sein du Marché commun européen. La Financière Richemont détient 69,8 % (tous les chiffres cités ici valent pour 1992) des actions de Rothmans International, la quatrième plus grosse entreprise de tabac mondiale. En 1992 elle a rejoint un groupe d'investisseurs qui détiennent 75 % du capital de Filmnet, la principale chaîne de télévison câblée des pays scandinaves et du Bénélux.
La Financière Richemont joue aussi un rôle majeur dans l'industrie du luxe. Elle possède 77,3 % de Cartier Monde (incluant les must de Cartier), comme 57 % d'Alfred Dunhill avec ses filliales Chloë et le fabricant allemand de stylos Montblanc. (...)
Le groupe Rembrandt fut créé en 1940 par Anton Rupert. Il bénéficie du soutien de capitaux afrikaners, à travers des liens resserrés avec ce qui était la colonne vertébrale de l'ancienne politique d'apartheid, à savoir, le parti Nationaliste et la Ligue des Frères (Afrikaner Broederbond). (...)
En Afrique du Sud , Rembrandt est fortement présent dans des secteurs comme ceux des mines, de la construction mécanique, de la banque d'affaires, de l'assurance, des services financiers, des produits pétroliers et de la pétrochimie, de l'exploitation forestière et de la filière bois, de l'imprimerie et de l'emballage, des tabacs, de l'alimentation et des spiritueux, tous comme à travers un portefeuille de participations. (...) Rembrandt détient un investissement à hauteur de 25 % dans Gencor, la seconde plus importante compagnie minière d'Afrique du Sud. Celle ci étant par ailleurs un opérateur actif dans d'autres domaines industriels, parmi lesquels la production de véhicules de combat et de bateaux de guerre. Du fait des traitement brutaux qu'elle fait subir à sa main d'oeuvre noire, et de sa politique de répression violente des grèves, Gencor a été déclaré " compagnie ennemie " par Cyril Ramaphosa, président du syndicat des mineurs (National Union of Mine Workers) et actuel secrétaire général de l'ANC de Nelson Mandela. En 1986 des négligences au niveau des conditions de sécurité ont entraîné la mort de 177 mineurs noirs chez Gencor. Gencor est le partenaire minier de Total South Africa. Total South Africa (...) est un des fournisseurs de l'armée et de la police. A l'image du groupe Rembrandt en Afrique du Sud, Cartier est un des sponsors des arts plastiques en France. En 1984, Alain-Dominique Perrin, le président de Cartier installait la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Jouy-en-Josas, aux portes de Paris. La Fondation a depuis monté un grand nombre d'expositions, dont certaines directement en relation avec le monde des produits de luxe.
Un autoportrait de Rembrandt daté de 1634 sert de logo au groupe Rembrandt. "

lundi 28 octobre 2013

La droite est au pouvoir (81).

Le 22 octobre 2013 le site de La Croix met en ligne une interview de Geneviève Fioraso, la ministre " socialiste " de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Pépites choisies :

" (...) ceux qui créent une entreprise durant leurs études et qui, quels que soient leur diplôme et leur domaine, verront désormais leur démarche entrepreneuriale reconnue par l’octroi de crédits ECTS, ce qu’on appelait autrefois des unités de valeur. (...)
diplôme universitaire « création d’entreprise innovante et entrepreneuriat » (...)
À terme, le statut d’« étudiant entrepreneur » sera proposé dans toutes les universités. Avec un objectif : atteindre les 20 000 créations ou reprises d’entreprise par des étudiants de l’enseignement supérieur d’ici quatre ans. (...)
à l’avenir, dès la licence, tous les étudiants qui le souhaitent, qu’ils se spécialisent en sciences dures ou en sciences humaines et sociales, pourront bénéficier d’une formation à l’entrepreneuriat. De même, dans le cadre du concours national d’aide à la création d’entreprise porté par mon ministère, jusqu’à 50 étudiants bénéficieront d’une aide de 10 000 € dans la catégorie « création-développement » et de 5 000 € pour ceux dont le projet est encore dans une phase d’incubation. (...)
le goût du risque. Mais surtout, les entreprises ont besoin de gens qui ont une bonne culture générale, qui font preuve d’autonomie, qui se montrent créatifs. (...)
notre pays compte trop peu de jeunes créateurs d’entreprise. "

dimanche 27 octobre 2013

Quand le Collège de France participait en 2009 aux festivités du cinquantenaire de la mort de l'écrivain officiel du pétainisme.

En 2009, la " Société de Amis d'Henri Pourrat " organisait une série de manifestations à prétention culturelle afin de célébrer Henri Pourrat, un " écrivain " plus que mineur qui connût son heure de gloire sous le régime de Vichy. Parmi les nombreux " partenaires " de ces célébrations il y avait le Collège de France.

source : http://www.henripourrat.com/zfiles/61.pdf

source : http://www.henripourrat.com/zfiles/61.pdf
Source : http://www.henripourrat.com/zfiles/122.pdf

source : http://www.henripourrat.com/zfiles/122.pdf

Dans Ecrire la France, un ouvrage paru aux PUF en 1991, Anne-Marie Thiesse nous donne à voir un Henri Pourrat sans conte ni légende :

" Il [Henri Pourrat] devient à partir de 1941 l'écrivain officiel du pétainisme. " p143

" Le chantre de la Révolution nationale.
Un mois après avoir enrôlé Mistral sous sa bannière, le Maréchal [Pétain] visite Ambert et rencontre Pourrat. Le voisinage des deux hommes n'est pas que géographique. Depuis une dizaine d'années, Pourrat produit des essais consacrés au paysan comme fondement universel de l'Humanité. (...)  
Des tirades contre la vie facile des années 1925-1930, laquelle aurait entraîné la Crise, se terminent par des exhortations à retrouver l'ordre éternel des champs. (...)  
La mystique paysanne, telle qu'elle est longuement développée par Pourrat, de mêmes que les accusations lancées contre le monde urbain et les plaisirs de la modernité, sous-tendent la propagande de la Révolution nationale. Pourrat va donc faire l'objet d'une importante promotion sous le régime de Vichy, marquée notamment par l'attribution du prix Goncourt en 1941. Avec un remarquable esprit d'indépendance, l'Académie couronne le nouvel écrivain officiel. Vent de mars, l'ouvrage lauréat, n'est pas un roman. C'est, comme le souligne la déclaration faite à la presse par l'Académie, un guide des nouvelles valeurs (...)  
Une réunion en hommage au nouveau Goncourt a lieu le 8 février 1942, dans la salle des fêtes de Chammalières. Le ministre de l'Agriculture, P. Caziot, prononce un discours magnifiant l'oeuvre de l'écrivain qui illustre si bien le sens de l'action pétainiste. (...)  
La promotion de Pourrat se poursuit intensément les mois suivants. La Radio nationale et la presse multiplient les présentations du grand écrivain. Pourrat, de son côté, paie de sa personne pour appuyer une Révolution nationale dont il se fait le zélé exégète. Bien qu'affaibli par la maladie, Pourrat a toujours beaucoup écrit : mais on ne peut qu'être stupéfait par l'abondance de sa production entre 1940 et 1944. Il publie près de 200 article :articles très répétitifs, il est vrai. Sa signature est partout : dans la presse " d'information " , dans les périodiques des organismes vichystes (La Légion, Compagnons, etc.). En 1942, il donne Le Chef français. Cette hagiographie du Maréchal compare le Sauveur de la France à Jeanne d'Arc. (...)  
le grand thuriféraire du Maréchal n'est guère inquiété à la Libération. " pp 271-273.

samedi 26 octobre 2013

Les sarkozystes colonisent France Inter.

Mercredi 23 octobre 2013, sur France Inter (une station dirigée Par Philippe Val qui ne doit sa place de directeur de France Inter qu'à son amitié avec Carla Bruni qui est l'épouse de Nicolas Sarkozy), Frédéric Mitterrand (un ancien ministre de la culture de Nicolas Sarkozy) recevait dans " son " émission " Jour de Fred " Valeria Bruni-Tedeschi (qui est la soeur de Carla Bruni qui est l'épouse de Nicolas Sarkozy qui a eu Frédéric Mitterrand pour ministre de la culture).

mercredi 23 octobre 2013

La droite est au pouvoir (80).

Voici un communiqué (daté du 22/10/2013) de Geneviève Fioraso, la ministre  " socialiste " de l'enseignement supérieur et de la recherche :

Mardi 22 octobre, Geneviève Fioraso a visité l'incubateur Descartes de l'université Paris-Est Marne-la Vallée et présenté son plan d'actions en faveur de l'entrepreneuriat étudiant.
Ces mesures s'inscrivent dans la continuité des annonces faites par le Président de la République lors des Assises de l'entrepreneuriat, qui se sont tenues, à l'initiative du Gouvernement, en avril 2013.
Comme l'a souligné la ministre, "le constat que nous faisons, c'est celui d'un déficit de culture entrepreneuriale en France, notamment lié au manque de formation à l'innovation et à l'entrepreneuriat des jeunes. Dans la bataille pour l'emploi, pour l'innovation et la compétitivité engagée par le gouvernement, l'enseignement supérieur et la recherche ont un rôle majeur à jouer, avec 2,4 millions d'étudiants en formation. Nous devons davantage stimuler l'esprit d'entreprise, l'initiative des jeunes et la création d'entreprises par les étudiants et jeunes diplômés."
Cette politique en faveur de l'entrepreneuriat articule formation à l'entrepreneuriat, reconnaissance des parcours entrepreneuriaux dans les cursus, et accompagnement de la démarche entrepreneuriale des étudiants et jeunes diplômés. Elle vise plusieurs objectifs:
    atteindre 20 000 créations ou reprises d'entreprises par des jeunes issus de l'enseignement supérieur, en quatre ans;
    renforcer le nombre et l'ampleur des actions engagées dans les écoles et universités;
    faire de l'entrepreneuriat un levier de changement pédagogique dans l'enseignement supérieur en développant la culture entrepreneuriale et toutes les compétences nécessaires pour la réalisation de projets innovants, en valorisant la prise de risque, le travail en équipe, l'alternance, les stages encadrés, l'interdisciplinarité...
Pour relever ces défis, la ministre a annoncé quatre mesures principales :
La généralisation des formations à l'entrepreneuriat et à l'innovation dans toutes les filières, dès la licence
Un parcours de formation entrepreneurial sera proposé à tous les étudiants, pour chaque cycle : licence, master, doctorat. La nouvelle nomenclature des diplômes donnera de la visibilité à ces formations, avec les mentions de master "Entrepreneuriat et management de projets" et "Management de l'innovation".
Le lancement d'un appel à projet pour la constitution d'une trentaine de Pôles Etudiants Pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat (PEPITE)
Avec ce nouvel appel à projet plus ambitieux qui couvrira la période 2013-2016, l'enjeu est de créer une trentaine de PEPITE, un par communauté d'universités et d'établissements. Le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et la Caisse des dépôts, conformément à la convention signée en avril dernier à Strasbourg pour les Campus d'@venir, augmentent fortement leur soutien à cet appel à projets, qui bénéficie d'un financement du ministère des P.M.E., de lIinnovation et de l'Economie numérique, en y associant les collectivités territoriales et partenaires privés. Les projets devront être déposés le 15 décembre et la sélection des projets retenus interviendra en janvier 2014.
Ouverts sur leurs écosystèmes socio-économiques, ancrés sur leurs territoires, les PEPITE auront un rôle de coordination pour la mise en place et la mutualisation des formations à l'entrepreneuriat et à l'innovation.
Les PEPITE auront également un rôle d'accompagnement des porteurs de projets et devraient permettre de développer les incubateurs ou espaces de co-working au sein des universités, à l'instar de ce qui existe déjà dans des universités comme Marne-la-Vallée, Bordeaux, Rennes...
La création d'un statut "étudiant-entrepreneur" pour les étudiants ou jeunes diplômés porteurs de projets de création d'entreprise
Ce statut permettra, pour les étudiants et jeunes diplômés qui créent et innovent, de continuer à bénéficier du statut d'étudiant, et des droits sociaux associés, par le biais d'une inscription au sein d'un diplôme d'université (D.U.) "Création d'Entreprises Innovantes et Entrepreneuriat". Par ailleurs, les projets entrepreneuriaux des étudiants en cours de formation pourront être pris en compte pour la validation de leur diplôme.
Le soutien financier aux meilleurs projets des étudiants et jeunes diplômés par la création d'un prix "Tremplin Entrepreneuriat Etudiant"
Les meilleurs projets issus des PEPITE pourront se présenter au concours national d'aide à la création d'entreprises du M.E.S.R., qui proposera  un prix "Tremplin Entrepreneuriat Etudiant" dès l'édition 2014. Jusqu'à 50 lauréats pour la création et le développement d'entreprises pourront être sélectionnés, avec un prix de 10 000 euros pour la catégorie "création-développement", et de 5 000 euros pour la catégorie "émergence".
Afin de mettre en place ces mesures, le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche intégrera l'entrepreneuriat étudiant dans les contrats de site des objectifs de l'établissement et dans la procédure d'accréditation des établissements d'enseignement supérieur, introduite par la loi relative à l'Enseignement supérieur et la Recherche du 22 juillet 2013.

samedi 19 octobre 2013

Fleur Pellerin incarne la droite " innovante " .

Fleur Pellerin est une ministre " socialiste " .
Le 18 octobre 2013 elle publie une tribune sur le site du Huffington Post :

" Avec ses 500 millions de citoyens et ses 23 millions d'entreprises, l'Europe représente un espace politique et économique avec un formidable potentiel. (...)
accroitre la compétitivité de long terme de nos économies (...)
miser sur l'innovation et sur les secteurs stratégiques de transformation de notre économie et de notre société (...)
nous n'innovons pas assez (...)
le gouvernement français depuis plus d'un an, qui a mis l'innovation et le numérique au cœur de sa politique économique. (...)
soutenir les entreprises innovantes: mise en place d'un crédit impôt innovation, renforcement du statut de jeunes entreprises innovantes, soutien à l'industrie du capital risque, priorité donnée à la toute nouvelle Banque Publique d'Investissement pour l'innovation... A ces mesures favorables à l'innovation s'ajoute notre politique en faveur des écosystèmes innovants et des accélérateurs de la croissance des start-up, avec l'initiative "Quartiers numériques".(...)
aller plus loin dans une politique européenne du numérique et de l'innovation. (...)
l'arrivée à maturité d'une économie de la connaissance, fondée sur l'innovation et sur le numérique. (...)
le numérique se développe par vagues successives d'innovation (...)
l'innovation (...)
le numérique et l'innovation (...)
créer les conditions d'un marché ouvert et équilibré dans laquelle l'innovation est bien la règle centrale (...)
toute notre société qui deviennent numériques et innovantes. (...) " .

jeudi 17 octobre 2013

La droite est au pouvoir (79).

Le jeudi 17 octobre 2013 le site du Nouvel Observateur publie un " manifeste " de 10 parlementaires qualifiés de " socialistes " .
Extraits :

" (...) le mal français : (...) une compétitivité dégradée, et des entreprises avec des marges trop faibles pour innover. (...)
la compétitivité de notre économie doit être la mère de toutes les batailles. (...)
seule la compétitivité financera l’avenir de notre modèle social, et la souveraineté enfin (...)
Le CICE va permettre aux entreprises d'investir, d'innover et de gagner des parts de marché. L'accord sur l'emploi (...) garantit (...) une souplesse accrue aux entreprises. (...)

Signataires :
- Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon
- Jean-Marie Le Guen, député de Paris
- Jean Besson, sénateur de la Drôme
- Patrick Bloche, député de Paris
- Jean-Pierre Caffet, sénateur de Paris
- Christophe Caresche, député de Paris
- Jean-David Ciot, député des Bouches-du-Rhône
- Marc Goua, député de Maine-et-Loire
- Gilles Savary, député de Gironde
- Pascal Terrasse, député de l’Ardèche
"

mercredi 16 octobre 2013

Jean Daniel n'est pas mort.

C'est toujours un plaisir de lire les éditoriaux de Jean Daniel que le site du Nouvel Observateur met pieusement en ligne. On voit que le co-fondateur de cet hebdomadaire pour poseurs sans culture est toujours aussi amoureux de lui-même et du charisme dont il croit pourvu :
le 16/10/13 :

" (...) Pour moi, il est évident que, né à gauche comme Camus, j'y mourrai, "malgré elle, malgré moi". (...)
J'étais à Alger pendant ces journées enivrées et tumultueuses. C'est là que j'ai fait connaissance avec Che Guevara qui logeait chez Juan Goytisolo, le grand écrivain espagnol. [Che Guevara a eu le privilège de rencontrer Jean Daniel ] (...)
J'étais donc du voyage que François Mitterrand a fait à Islamabad, Lahore et Dacca, accompagné de Roland Dumas et de Bernard Kouchner. [En fait, c'est Mitterrand qui accompagnait Jean Daniel] 
Je me suis entretenu alors avec Benazir Bhutto. J'ai le souvenir d'une vierge dans un tableau de Raphaël, vierge qui, de ses doigts diaphanes, remet en place son voile arachnéen. Puis nous avons quitté à regret cette princesse tragique pour le Vietnam. [Raphaël Daniel est un grand écrivain] 
C'est là que j'ai rencontré le légendaire général Giap qui vient de mourir. [le légendaire Jean Daniel est toujours vivant] (...)
Je m'enhardis jusqu'à lui poser une question délicate et qui me tenait à cœur. (...) "Mais qui êtes-vous pour me poser ces questions ?" Réponse : "Jean Daniel du "Nouvel Observateur". Il abandonne sa tribune, et parcourt toute l'allée pour venir me donner l'accolade. Il me dit sa chaleur et son estime  [C'est grâce à l'élixir de Jean Daniel que Giap est devenu centenaire] " .

dimanche 13 octobre 2013

vendredi 11 octobre 2013

Jean-Louis Ezine à dada avec son chef Jérôme Garcin.

Jérôme Garcin produit et anime " Le masque et la plume ", une émission diffusée sur France Inter.
Jérôme Garcin est aussi directeur adjoint du Nouvel Observateur.

Jean-Louis Ezine est journaliste au Nouvel Observateur et chroniqueur à " Le Masque et la plume " .

Dans Le Nouvel Observateur du 26 septembre Jean-Louis Ezine rend compte d'un livre de Jérôme Garcin :
" (...) l'auteur de «la Chute de cheval» (...) Jérôme Garcin, vérifiant chez Flaubert ou Morand le bien-fondé de sa passion galopante (...) se montre généreux dans le partage des émotions que lui inspire le fabuleux animal. Parler des chevaux, c'est parler des hommes. Voilà ce qu'on appelle, dans l'art équestre, un superbe rassembler. "

mardi 8 octobre 2013

La droite est au pouvoir (78).

Quand le ministre de l'économie et des finances " socialiste " est de passage à Angers ce lundi 7 octobre 2013 cela donne lieu à un article de www.angersmag.info :


dimanche 6 octobre 2013

La droite est au pouvoir (77).

 Le 5 octobre 2013 le site du Monde publie un article de Béatrice Gurrey titré " L'amitié du copéiste Bastien Millot avec Anne Hidalgo fait grincer des dents " .

Les extraits de cet article reproduits ci-dessous montrent que le monde des dominants a des dirigeants politiques qui vont à l'UMP ou au PS ou à l'UDI uniquement en fonction des opportunités de carrières et sûrement pas guidés par des convictions politiques :

" Quel mal y a-t-il à être amis ? Bastien Millot, 41 ans, ancien conseiller régional UMP de Picardie et homme de communication, très proche de Jean-François Copé, se dit l'ami de la candidate socialiste à la mairie de Paris Anne Hidalgo. Et réciproquement. Tous deux font mine de s'étonner qu'il y ait là un sujet. (...)
Dès sa sortie de Sciences Po, en 1995, M. Millot commence une carrière fulgurante, en suivant son ancien maître de conférences, Jean-François Copé, dans toutes ses fonctions, de la mairie de Meaux à l'Assemblée en passant par trois ministères. Il habitera même son appartement privé, en 2005, tandis que le ministre du budget en occupe un autre, loué par l'Etat, en pleine polémique sur l'"affaire Gaymard". Après cette décennie de collaboration étroite, il est propulsé à la direction de France Télévisions auprès de Patrick de Carolis.
A l'automne 2008, il quitte le groupe pour fonder sa société de communication, Bygmalion, qui bénéficiera de nombreux contrats avec l'audiovisuel public. Depuis juin, le juge Renaud Van Ruymbeke enquête sur les 22 millions d'euros dépensés sous l'ère Carolis en "conseils", dont 1,2 million pour Bygmalion entre novembre 2008 et septembre 2010. M. Millot, devenu maître de conférences à Sciences Po, où il enseigne la communication politique depuis quatorze ans, continue à conseiller, gracieusement, M. Copé, chef à l'image ternie depuis la guerre des Atrides qui l'a porté à la tête de l'UMP
. (...)
avec Anne Hidalgo, c'est juré, ils parlent français. Ils se sont rencontrés il y a quelques années chez des amis et habitent tous les deux le 15e arrondissement. Entre l'expert des médias, qui décrypte l'actualité sur Europe 1 et BFM-TV, et la première adjointe de Bertrand Delanoë, il existe une belle amitié. Et entre amis on discute, voilà tout.
"Il n'intervient pas dans ma campagne, explique Mme Hidalgo. Mais on parle beaucoup de la vie politique, et on se rejoint sur bien des points, même si sa formation est concurrente de la mienne." L'auteur de Politiques, pourquoi la com les tue (Flammarion, 2012) ne tarit pas d'éloges sur son amie. "J'aime son authenticité, son franc-parler, son côté extrêmement chaleureux. C'est quelqu'un de bien, d'original et d'élégant."
M. Millot précise qu'il n'a aucun contrat avec elle. "En tant qu'ami, ajoute-t-il cependant, quand nous avons des conversations, nous parlons effectivement de la façon dont sa campagne se passe et je ne suis pas forcément de l'avis de ses conseillers." La candidate socialiste revendique sans restriction cette relation : "Heureusement que l'on n'est pas sectaires et que l'on peut se retrouver avec des gens avec lesquels on se sent en accord, avec qui on partage des valeurs."
Le coprésident de Bygmalion espère beaucoup pour Mme Hidalgo : "Je ne lui souhaite que des choses positives pour la suite et je souhaite qu'elle réussisse dans le défi qu'elle s'est lancé." (...)
Un militant du 14e arrondissement, Bertrand Lesain, s'est mis en congé de Bygmalion pendant la campagne, pour se mettre au service de "NKM", et la société assure la communication du candidat de l'UDI, Christian Saint-Etienne. (...) " .

samedi 5 octobre 2013

De " jeunes " élus et dirigeants du PS se rêvent en médecins de Molière sauce 2.0

Le samedi 5 octobre 2013 le site du Monde publie une tribune de " jeunes " élus et dirigeants du PS qui espèrent acquérir une notoriété avec des propos d'école de commerce  :

" Pour combattre l'ultra-droite, construisons le Parti socialiste de demain
Face à l'inquiétante montée du Front national
(...)
Face à cette radicalisation des droites, la responsabilité de la gauche est immense.(...)
face aux extrémismes (...)
Nous proposons également de faciliter l'accès de tous aux  responsabilités politiques grâce à la mise en place d'une "pépinière politique" qui serait l'école de formation des élus de demain et où l'on apprendrait la déontologie, le fonctionnement de nos institutions, l'histoire politique, le porte-à-porte, la technique du stand-up, les actions sur Internet, et bien d'autres choses encore, à couvrir et à découvrir par les élus de demain.
3°) Nous proposons enfin que le PS poursuive sa "révolution numérique" et devienne le premier parti "2.0" d'Europe. Faire le pari du numérique est notamment indispensable pour redevenir le parti de la jeunesse. Nous voulons créer, partout dans nos territoires, des "coopératives multimédia", véritables plateformes de réflexion politique 2.0 où collaboreront élus, militants, chercheurs et simples citoyens. C'est une façon originale de réactiver l'idéal coopératif, au cœur de notre philosophie et de notre politique.
(...)

Nadège Abomangoli, conseillère régionale d'Ile -de-France
Grégory Blanc, premier secrétaire fédéral du PS de Maine-et-Loire, conseiller général d'Angers-Trélazé
Jean-Jacques Chatel, premier secrétaire fédéral du PS d'Eure-et-Loire, Maire de Mainvilliers
Kamel Chibli, membre du Bureau national du Parti socialiste
Matthias Fekl, député de Lot-et-Garonne, premier secrétaire fédéral du PS de Lot-et-Garonne
Ludovic Freygefond, premier secrétaire fédéral du PS de Gironde, Maire du Taillan-Médoc
Matata Jacques, adjointe au Maire de Sarcelles
Jonathan Munoz, premier secrétaire fédéral du PS de Charente
Stéphane Tortajada, premier secrétaire fédéral du Gard
Michaël Vallet, premier secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime, Maire de Marennes.
Vincent Le Meaux, premier secrétaire fédéral des Côtes d'Armor, conseiller général de Pontrieux
. "

vendredi 4 octobre 2013

jeudi 3 octobre 2013

Même au placard, Nicolas Demorand est un vantard.

 Le 2 octobre 2013 le site de Libération met en ligne un éditorial de Nicolas Demorand qui est devenu le directeur-potiche de Libération.
Malgré son nouveau statut d'accessoire Nicolas Demorand est toujours aussi grandiloquent et s'excite à propos d'un livre consacré à Libération :

" «Libération» a 40 ans : toute une histoire (...)
un événement (...)
une somme, un livre d’histoire et d’époques, un roman, une expo photo, un tour de France et du monde, un album de souvenirs personnels ou collectifs. (...)
cette équipe qui ne cessera d’évoluer, ce collectif, cette tribu qui est et fait Libé, un «nous» puissant qui a le sentiment de participer d’une même aventure aujourd’hui encore. (...)
révolution journalistique, portée par Libé : même tragique, l’information peut être belle. Mise en page, soigneusement titrée, parfaitement écrite, donnant toute sa place à la photo. De fait, les quarante années de Libé se confondent avec l’histoire de la photo et du photojournalisme. (...)
l’amour d’un titre qui ne ressemble à aucun autre. "