« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 29 juillet 2013

Une idéologue au CNRS : Nathalie Heinich.

Le vendredi 26 juillet 2013 Libération publie un article de Nathalie Heinich, " sociologue, CNRS " .

Extraits pleins de ressentiment :

" Le projet de suppression du mot «race» de la Constitution française repose sur plusieurs raisonnements implicites qui constituent autant de naïvetés, doublées d’un chantage sous-jacent à la rectitude morale. Tâchons d’y voir plus clair dans ces bêtises argumentatives.

(...) les races (...) existent donc bien, mais seulement à titre de modes de catégorisation (...)

un être humain appartient plus ou moins à tel ou tel type racial (blanc, noir, asiatique, indien…). (...)

Vouloir dénier tout fondement naturel à la perception des différences raciales (comme, sur un autre plan, des différences sexuées) n’enlève rien à la réalité, ni aux éventuels effets problématiques de ce phénomène social qu’est la perception des différences d’apparence. (...)

S’imaginer que la science génétique serait à même d’éradiquer le racisme est tout aussi irréaliste que d’imaginer qu’elle serait à même de le conforter. (...)

Pour lutter contre la réalité du racisme, il faut bien pouvoir se considérer comme «antiraciste», stigmatiser les «racistes», et expliquer que quel que soit le degré d’existence ou de non-existence de différences fondées sur des types «raciaux», le comportement moral exige qu’on ne juge et traite les individus qu’en fonction des caractéristiques dont ils sont personnellement responsables, et non en fonction de propriétés avec lesquelles ils sont nés, telles que l’appartenance à un type racial, à un sexe, à une religion ou à un milieu social. Se priver de ces mots, c’est se priver des instruments pour combattre la chose. (...)

Arrivés à ce point, la conclusion s’impose : animé des meilleures intentions mais digne des pires régimes totalitaires, ce projet «politiquement correct» de modification autoritaire de la langue est simplement stupide. "

Nathalie Heinich est l'auteure du, tenez vous bien, « Bêtisier du sociologue » .

dimanche 28 juillet 2013

Le fast-journaliste Sylvain Bourmeau dans ses oeuvres.

Le 19 juin 2013 le site de Libération met en ligne un article de Sylvain Bourmeau consacré au sociologue Erving Goffman.
L'article est sous-titré " Le dernier ouvrage non traduit du sociologue américain " .
Erving Goffman était ... canadien.

Comme par hasard la quatrième de couverture du dernier livre de Goffman paru en langue française (et faisant l'objet de l'article de Sylvain Bourmeau) le présente comme étant un " sociologue américain " (Comment se conduire dans les lieux publics, Economica, 2013).
On peut s'interroger sur la compétence des éditeurs français de ce livre et sur le mode d'acquisition de connaissances de Sylvain Bourmeau.

L'un des enseignements de l'oeuvre de Goffman était de faire attention aux choses qui passent souvent inaperçues.
On se permet de recommander la lecture de Goffman à Sylvain Bourmeau.

mercredi 24 juillet 2013

Le cynisme tranquille de (flagorn)Harry Bellet du Monde.

Harry Bellet est journaliste au Monde.
Dans Le Monde daté du 25 juillet 2013 il publie un article à la gloire de Bernard-Henri Lévy : " Bernard-Henri Lévy philosophe sur l'art " .

Cet article est sidérant de flagornerie déniée :

" Bernard-Henri Lévy est membre du conseil de surveillance du Monde, donc ce compte rendu de l'exposition qu'il organise à la Fondation Maeght sera un monument de flagornerie ? Eh bien non, d'autres s'y sont livrés, ailleurs. L'auteur de ces lignes est protégé par une Société des rédacteurs et un Pôle d'indépendance qui garantissent les journalistes contre les interventions extérieures, donc il se fera une petite réputation en démolissant la chose (le "BHL", c'est ce qui déplaît universellement sans concept, aurait dit Kant) ? Eh bien non plus. [Harry Bellet ose tout, c'est même à cela qu'on le reconnaît]
Car il y a du bon, et du mauvais, dans "Les Aventures de la vérité", ainsi que le philosophe nomme la réunion de quelque 130 oeuvres de toutes les époques ou presque, à Saint-Paul-de-Vence. Le bon, c'est le concept : comment réconcilier l'art et la philosophie, fâchés – et pas qu'un peu – depuis que Platon a décidé d'exclure les artistes de sa République idéale (c'est sans doute ainsi qu'il faut entendre la "vérité", au sens platonicien du Beau ou du Bien). Le mauvais, c'est le concept aussi : s'il y a une conclusion à tirer de cette démonstration, c'est que malgré Nietzsche, malgré Levinas , et sans doute malgré Lévy lui-même, les deux disciplines semblent définitivement irréconciliables. [Pour Bellet le " mauvais " de l'exposition n'a donc rien à voir avec le mari d'Arielle Dombasle. On a connu critique plus acide ...] 
Est-ce à dire qu'on peut faire l'économie d'une visite à Saint-Paul ? Non. D'abord parce que c'est sans doute l'exposition la plus ambitieuse de l'été (...) Ensuite parce qu'il y a des moments réellement miraculeux [Tous à Saint-Paul de Vence ! ](...)  
C'est aussi l'aspect touchant de cette exposition : dans le Journal qu'il publie dans le catalogue, Bernard-Henri Lévy témoigne de sa découverte du métier de commissaire, de la difficulté de convaincre les prêteurs, de trouver des financements, de grouper les transports d'oeuvres pour faire des économies.
Le texte devrait figurer dans les bibliographies de l'Ecole du Louvre comme livre d'apprentissage pour les impétrants curateurs.
[et le présent texte de Bellet devrait figurer dans une anthologie de l'amour d'un employé pour un de ses dirigeants] (...)
Enfin, pour une fois qu'un philosophe ouvre les bras aux artistes contemporains, ils auraient été bien ballots de refuser. (...) " .

mardi 23 juillet 2013

Portrait de Fleur Pellerin en génie universel par Le Nouvel Observateur.

Depuis le 16 mai 2012 Fleur Pellerin est ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique.

Le 22 mars 2013 Le Nouvel Observateur met en ligne un portrait de Fleur Pellerin (signé Marie Guichoux) qui montre le haut potentiel de lèche qui caractérise cet hebdomadaire.

(...) il y a le feu à la maison France (...) Il a été décrété que Fleur Pellerin, déjà dotée d'un maroquin flatteur pour une novice au gouvernement (les PME, l'innovation et l'économie numérique), irait en urgence défendre l'image de marque nationale auprès des investisseurs étrangers. "L'attractivité, c'est elle", a tranché Pierre Moscovici avec l'aval de Matignon. Une jolie image à l'exportation : jeune, moderne, plus chic parisien que béret-baguette et, de surcroît, fruit de la méritocratie républicaine (bac à 16 ans, Essec, ENA). Voilà Fleur Pellerin ambassadrice d'une campagne intitulée "Say oui to France", entamée à Boston et qui se conclura à Tokyo. [Fleur Pellerin est donc la commerciale de choc de l'Entreprise France dirigée par des " socialistes " qui incarnent " la droite complexée " (Frédéric Lordon)](...)  
Le gouvernement n'étant pas truffé de polyglottes, elle qui parle anglais, allemand et des bribes de japonais a décroché le rôle haut la main. [Entrer au gouvernement de la République se fait donc par le biais d'un casting de vendeuse de  voitures] 
Elle parle cash aussi et langue de bois couramment. Surtout lorsqu'il s'agit d'évoquer la difficulté d'exister à Bercy, entre le tonitruant Arnaud Montebourg, son ministre de tutelle, et le grand argentier Pierre Moscovici, son protecteur. "Les Coréens me considèrent comme un interlocuteur privilégié", dit-elle, ravie de rappeler que son entrée au gouvernement a été saluée par un communiqué des autorités de Séoul. La Corée du Sud est un actif qu'elle entend bien faire fructifier. Là-bas, en rencontrant des huiles du pouvoir et du géant Samsung : "Si je dois négocier quelque chose, je sais que ce sera plus facile pour moi que pour un blond aux yeux bleus." [les critères de compétence de Fleur Pellerin sont clairs]
Et ici, en gagnant en visibilité. Carré impeccable, silhouette maîtrisée, Fleur Pellerin est un joli piranha moulé dans un fourreau très "In the Mood for Love". [quelle maîtrise de la brosse à reluire de la part de la journaliste du Nouvel Observateur]
Ca tombe bien, elle apprécie Wong Kar-wai."En fait, tout le cinéma asiatique des années 1990 ; je me suis aussi avalé l'intégrale du cinéma américain des années 1940-1950." [soit des milliers de films. En fait Fleur Pellerin est l'inspiratrice des Cahiers du cinéma, Positif, Trafic et Vertigo. Et quelle délicate image : s'avaler des films...].
Chez elle, elle écoute vingt versions du "Requiem" de Mozart, presque autant de "la Traviata", "à la recherche des morceaux qui composeraient une interprétation idéale... Je suis très obsessionnelle quand je fais une petite fixation esthétique". [très obsessionnelle et très modeste...]
Ou quand elle embarque dans l'ascenseur social. Son CV de technocrate dorée sur tranche en atteste : elle pratique l'excellence comme un sport de haut niveau. "Hyper bosseuse, brillante, heureusement avec un côté vraie déconneuse", dit un de ses compagnons d'étude. [la femme parfaite, quoi]
Petite main au service de la campagne de Lionel Jospin, puis de celle de Ségolène Royal, elle a rempilé en 2012 pour "François" [François Hollande pour les non-familiers. Fleur Pellerin sait montrer qu'elle est bien placée à la Cour]
bien décidée cette fois à ne pas être cantonnée aux "nonotes" , comme elle dit [normal, Fleur Pellerin ce n'est pas de la gnognotte].
C'est par l'entremise de son mari, Laurent Olléon, fonctionnaire également bardé de beaux diplômes et hollandais de choc [Fleur Pellerin, qui n'est pas n'importe qui, ne s'est pas mariée avec n'importe qui]
avec lequel elle forme une famille recomposée (une fille de 8 ans pour elle, deux enfants pour lui), que Fleur Pellerin est entrée dans le petit cercle du futur président. Au lendemain de sa victoire, l'un déchante, l'autre chante. Laurent Olleon se retrouve directeur de cabinet adjoint de Marylise Lebranchu,[le drame absolu qui éclipse le sort des millions de chômeurs qui vivent en France]  
Fleur Pellerin est propulsée au gouvernement. "Je cochais toutes les cases : femme, jeune, diversité. J'avais plus de chances qu'un homme blanc de 40 ans." [Fleur Pellerin est une carriériste à sang froid]
La consécration médiatique est rapide. La chaîne coréenne KBS diffuse un 52 minutes en prime time tourné entre son bureau à Bercy et sa maison-loft à Montreuil. Le "New York Times" distingue celle qui "veut pousser la France sur la scène numérique" et raconte que ses prises de position résonnent jusque dans la Silicon Valley. En France, "Elle", "GQ" ou "le Grand Journal" de Canal+ raffolent de cette socialiste 2.0. Laurent Ruquier la fait même chanter avec Nolwenn Leroy. [et, cerise sur le gateau, Le Nouvel Observateur y va maintenant de ses flagorneries]
De là à peser politiquement, c'est une autre affaire. "Quand elle n'a pas la main, elle a l'intelligence de nous indiquer la porte à laquelle frapper", dit un entrepreneur. Au moment de la révolte des pigeons, elle a dû monter au front en bon petit soldat pour calmer les patrons de start-up ulcérés par une mesure fiscale qui n'était pas la sienne. Elle qui déteste la rente mais respecte la prise de risques... "Quand mon père a quitté sa situation de salarié pour monter une entreprise de distribution de matériel de recherche médicale, je l'ai vu aller négocier des prêts, hypothéquer notre maison, ma mère, femme au foyer, n'achetait plus de viande. Ce sont des souvenirs marquants." [Le monde de Fleur Pellerin est composé de patrons, d'entrepreneurs, de créateurs d'entreprises, qui souffrent. Ce qui nous change des ouvriers, des employés, des chômeurs, des sans abris, des gens de gauche qui se pavanent et se prélassent à longueur de temps] (...)
Affutée sur ses dossiers, elle sait qu'il lui manque la légitimité politique. En juin 2012, elle a refusé de se lancer sur une circonscription. "C'était trop tôt, cela aurait été prétentieux de ma part." [par contre devenir ministre sans avoir été élue, ça ce n'est pas prétentieux. Fleur Pellerin sait prendre les gens pour des idiots, avec le sourire en prime].  (...) . "

lundi 22 juillet 2013

Alain Duhamel et Jean-Marie Colombani : 20 ans d'amour.

En 1994, dans " Rapptout " sur France 2, Pierre Carles montrait les copinages entre Jean-Marie Colombani et Alain Duhamel :

Publicité parue dans Le Monde daté du 7 avril 1994 alors dirigé par Jean-Marie Colombani


Suite de la publicité ci-dessus


Le Point daté du 3 juillet 1993 (Alain Duhamel y est éditorialiste)

Et le 4 juillet 2013, 20 ans plus tard, le site du Point met en ligne un article d'Alain Duhamel consacré au dernier livre de ... Jean-Marie Colombani :


Extraits :

" De 1994 à 2007, durant treize ans [2007 - 1994 = 13. Bravo Alain Duhamel], Jean-Marie Colombani a été le directeur du Monde, un directeur ambitieux, novateur, déterminé et donc controversé. (...) pariant avant les autres sur le Net.
Il ne s'était jamais expliqué jusqu'ici. Il le fait maintenant avec Un Monde à part, répondant aux questions judicieuses de Catherine Vincent sur un ton d'une grande franchise (...) livrant avec passion et pugnacité sa part de vérité. On ne s'ennuie donc pas une seconde avec ce plaidoyer-souvenirs offensif. Il apparaît (...) authentique, sincère, encore écorché vif à travers ce récit qui mêle autobiographie, histoire d'un journal de références et aussi rapports tumultueux avec le pouvoir politique : (...) Contre-pouvoir perpétuel (...). "

Alain Colombani et Jean-Marie Duhamel nous donnent rendez-vous en 2043 pour leurs noces d'or.


La droite est au pouvoir (63).

Et c'est un député (et ancien ministre de Sarkozy) de la droite décomplexée qui le dit :


dimanche 21 juillet 2013

Le Nouvel Observateur vaincra le stalinisme !

Henri Alleg est mort le 17 juillet 2013.

Capture d'écran du site des Editions de Minuit.

Et voici un des " hommages " rendus à Henri Alleg par le site du Nouvel Observateur :


Extraits de la prose de " Sylvain Boulouque " :

(...) militant au parcours stalinien (...)
le stalinisme triomphant (...)
des apologies de la mise en place des démocraties populaires, de la politique stalinienne de collectivisation des usines et de l’agriculture, et de l’élimination de tous les opposants.(...)
publie entre 1965 et 1991 plusieurs ouvrages dans la lignée stalinienne et brejnévienne (...) 
ses derniers ouvrages, republié depuis par l’une des dernières maisons d’édition stalinienne, les éditions Delga (...)
Le stalinisme à la française (...) 
la mémoire communiste dans la société française révélateur de ce qu’a été le stalinisme à la française. (...). "

François Hollande pleure la mort d'un milliardaire.

Le milliardaire Pierre Fabre (fortune de 1 200 millions d'Euros en 2013 d'après Challenges) est mort le 20/7/13.

Il est normal que le " socialiste " François Hollande (Président de La République) rende hommage au fabricant de médicaments :

Communiqué de François Hollande


vendredi 19 juillet 2013

La droite est au pouvoir (62). Le premier ministre Jean-Marc Ayrault est le Jésus de la religion de l'entreprise.

La religion universelle pour les " socialistes " français est celle de l'entreprise.

L'Annonciation nous vient dans un article de Mounia Van de Casteele mis en ligne par le site de La Tribune le 18 juillet 2013 :
un messie vient d'apparaître, il s'appelle Jean-Marc Ayrault et il est premier ministre.
Il y a une différence notable avec la religion catholique : il y a autant de femmes que d'hommes chez les 12 apôtres de Jean-Marc Ayrault.
Pour le reste, la décorum est inchangé et on a toujours la terminologie mixant heureux élus, genèse, créateur, création, fondateur, élection, baptême, nouveau, rencontre, ...


Extraits :

" (...) Ils sont douze à avoir inauguré mercredi le nouveau cycle de rencontres baptisé "les nouveaux entrepreneurs ont rendez-vous à Matignon" [les-nouveaux-pauvres-ont-rendez-vous-à-Matignon, ça n'aurait pas fait business-like pour la (fausse) " gauche " moderne.]
En présence de la ministre des PME, Fleur Pellerin, Jean-Marc Ayrault a en effet reçu six femmes et six hommes [les 12 apôtres de Jean-Marc Ayrault] 
ayant récemment créé une entreprise afin de partager leur expérience. Laurent Checa, fondateur de la société Fermisol, entreprise bordelaise (...) faisait partie des heureux élus. [On a réussi sa vie quand on est invité chez Jean-Marc Ayrault pour parler business] (...) .
"Un conseiller de Fleur Pellerin m'avait téléphoné pour me demander si je serais intéressé", nous confie le créateur d'entreprise qui s'est empressé d'accepter l'invitation. "C'est toujours bon de rencontrer les décideurs", explique-t-il. Le créateur de la société Fermisol ne sait d'ailleurs pas exactement comment il a été sélection. [Ah, le mystère de l'élection : mérite ? , prédestination ? , ...]
"Peut-être parce que je fais partie de l'association "60.000 rebonds" qui aide les entrepreneurs ayant subi une faillite à rebondir" poursuit-il. [le titre " 1000 colombes " était pris par Mireille Mathieu] 
Association dont Jacques Attali, le président de Planet Finance, est membre d'honneur et qui a participé aux récentes Assises de l'entrepreneuriat. [Jacques Attali, ami de François Hollande et Nicolas Sarkozy, polygraphe, président d'une commission sous Sarkozy, et maintenant intercesseur ... ] (...)
Le point commun entre ces douze entrepreneurs? Ils ont créé une société il y a moins de trois ans. [Jean-Marc Ayrault ne perd pas de temps à rencontrer des chômeurs, des smicards, des sans abri, des enseignants, des scientifiques, des infirmières, ...]
"Chacun a présenté à tour de rôle son entreprise et la genèse du projet pendant trois ou quatre minutes", poursuit Laurent Checa. (...) se souvient l'entrepreneur. (...)
"Jean-Marc Ayrault a dit qu'il n'avait pas le temps de de rencontrer tous les jours les acteurs de terrain, et qu'il traitait plus souvent avec les représentants des organisations syndicales. C'est pourquoi il tenait à nous entendre et à nous voir", assure Laurent Checa. 
Une démarche par laquelle le Premier ministre souhaite "marquer l'attachement du gouvernement à soutenir l'entrepreneuriat sous toutes ses formes dans notre pays, à valoriser la prise de risque associée à la création d'entreprise et, enfin, à capitaliser sur les expériences réussies, afin d'inspirer celles et ceux qui souhaiteraient, à leur tour, créer leur entreprise", expliquent les services du Premier ministre.
Jean-Marc Ayrault souhaiterait d'ailleurs "renouveler" ce type de rencontre. Il aurait ainsi évoqué une rencontre dans trois mois, axée sur les problématiques liées au développement à l'international cette fois (...). "

jeudi 18 juillet 2013

Déclaration d'allégeance du Nouvel Observateur au nouveau patron du Medef.

Pierre Gattaz a été élu (par ses " pairs " patrons) président du Medef le 3 juillet 2013.

Le Nouvel Observateur, journal de la " gauche " qui se croit intelligente, moderne et innovante (donc de la droite "gluante d'humanisme sirupeux" (Desproges)), se devait d'apporter son soutien au fils d'Yvon Gattaz ( ancien président du CNPF (l'ancêtre du Medef)).

Jeudi 18 juillet 2013 le site du Nouvel Observateur met en ligne un article de Guillaume Malaurie titré " Transition énergétique : Pierre Gattaz, merci ! "



Extraits :
" (...) Le Medef (...) a finalement décidé de ne plus jouer à cache à cache.
C’est le premier point sur un I - il faudrait dire "poing" - de Pierre Gattaz et ce n’est vraisemblablement pas le dernier. Le Medef ne veut pas prendre le risque d’une réduction de la capacité nucléaire de la France et se méfie du "projet brumeux" (formule d’un chef d’entreprise), de la division par deux de la consommation énergétique
. (...)
Le clash d’aujourd’hui eut été plus sain si du côté de l’exécutif, l’analyse de notre avenir énergétique était affirmée. Or sur ces sujets, à la tête de l’Etat, les mains qui tiennent le dossier tremblent et, disons-le tout net, sont assez molles. (...)
Une décision stratégique est donc, dans un sens ou dans un autre, à prendre aujourd’hui pour un demain soir qui se rapproche (les dix ans à venir) si l’on ne veut pas aborder cette transition dans les pires conditions. (...)
Grâce au niet tranchant de Pierre Gattaz, François Hollande a peut-être compris aujourd’hui qu’il aurait le plus grand mal à laisser les parlementaires se prononcer sur un texte mi choux mi chèvre. (...)
L’intransigeance de Pierre Gattaz et sa détermination à refuser les faux-semblants, doivent donc être saluées. Qu’on le juge obtus ou réaliste, il force à la clarté. A sortir du bois
. "

mardi 16 juillet 2013

Catastrophique renvoi d'ascenseur de Denis Podalydès.

En 2010 :

Capture d'écran du site des éditions POL

Le 22 mars 2013 dans le supplément " Livres " du Monde Denis Podalydès rend compte du dernier livre de Christine Montalbetti :

" (...) ces pages protectrices (...)
Voici le deuxième roman japonais de Christine Montalbetti. Chose assez nouvelle en littérature, des écrivains français élisent un pays, s'y installent en pensée, prennent les traits de héros américains ( comme, récemment, Tanguy Viel, Le Monde des livres du 8 mars) , ou japonais : leur style s'imbibe de réminiscences lointaines mais ultra-précises, on a des impressions de Chandler chez l'un, de Soseki, de Murakami et même d'Ozu chez l'autre. (...)
quelques pages hilarantes en début de livre. De sa voix pleine d'humour et de tact, en un procédé d'une infinie légèreté, l'auteur ( plus, ici, que le narrateur, tant on reconnaît la manière de Christine Montalbetti)  invite le lecteur à visiter certaines de ces chambres. Familière, souriante, elle vous conduit à travers les pages, vous quitte et vous retrouve. (...)
Le ton est léger, gracieux, enjoué (...)
Le livre se révèle alors d'une grande beauté. (...)
À la dernière page, au dernier mot, je ne dirai pas comment, vous éprouvez l'éclat blanc, définitif et silencieux du ravage. (...)
Vous souvenez-vous de cette gravure d'Hokusai montrant un esquif savamment peint qui semble ignorer encore la gigantesque vague qui va l'emporter, ce magnifique contraste entre la délicatesse de la miniature et la démesure de la catastrophe ? Dans sa fable, Christine Montalbetti réussit ce même genre de trait. "

lundi 15 juillet 2013

Et Macha Séry du Monde sombra dans le copinage.

Dans le supplément " Livres " du Monde daté du 5 juillet 2013 Macha Séry rend compte d'un livre co-édité par Jean-Louis Jeannelle " collaborateur du " Monde des livres " " et d'un livre de Jean-Louis Jeannelle.

dimanche 14 juillet 2013

Encore des Légions d'honneur " socialistes " pour les serviteurs médiatiques des dominants.

Qu'il est doux de voir des employés du Parti de la Presse et de l'Argent figurer dans la promotion de la Légion d'honneur ce 14 juillet 2013 en compagnie de Line Renaud et d'Isabelle Giordano :

_ " M. Nora (Pierre, Charles), historien, membre de l'Académie française. " Editeur chez Gallimard.

_ " M. Vitoux (Frédéric, Louis, Jean), membre de l'Académie française, écrivain, chroniqueur littéraire." Ancien journaliste au Nouvel Observateur.

_ " M. Boniface (Pascal, Pierre), directeur d'un institut de recherche et enseignement sur les questions stratégiques. " " Expert " tout terrain et tient un blog sur le site du Nouvel Observateur.

_ " M. Wolton (Dominique, Maurice), écrivain, directeur de l'Institut des sciences de la communication du Centre national de la recherche scientifique. " " Expert " tout terrain et Grand Copain de Stéphane Paoli de France Inter.

_ " M. Wieviorka (Michel), sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. " Signataire en 1995 de la pétition Esprit de soutien au plan Juppé de destruction de la Sécurité sociale.

_ " M. Bougrain-Dubourg, né Bougrain (Allain, Patrice, Anne), journaliste animalier, président d'une association de protection des oiseaux. " Co-producteur/animateur de " Vivre avec les bêtes " sur France Inter.

_ " Mme Giordano (Isabelle, Marie-Simone), journaliste, auteure, présidente d'une association à vocation éducative et culturelle. " Ancienne de France Inter, Canal +, FR3, Antenne 2, France 3, France 2, Arte.

_ " M. Ameisen (Jean, Claude dit Jean-Claude), professeur des universités-praticien hospitalier en immunologie, président du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé. " Producteur/animateur de " Sur les épaules de Darwin " sur France Inter.

_ " M. Vendroux (Jacques, Philippe), journaliste, directeur des sports d'un groupe radiophonique [Radio France]. " 

samedi 13 juillet 2013

Portrait d'un agent de liaison des dominants.

Dans Le magazine du Monde daté du 22 juin 2013 Laurent Telo publie un portrait de Paul Boury.

" Paul Boury tutoie les ministres, déjeune avec les parlementaires, textote avec les journalistes. Son métier ? Lobbyiste. Autrement dit : il joue les médiateurs entre ses clients - la moitié des patrons du CAC 40 - et la gauche de François Hollande, un ami de trente ans. (...) [en d'autres termes Paul Boury est une courroie de transmission des intérêts des dirigeants opérationnels de l'oligarchie]

" (...) Paul Boury (...) " (...) J'ai cent clients " (...) [Paul Boury n'aurait-il pas plus de cent clients car il ne saurait pas compter au delà de cent ? ]

Le matin même, Nonce Paolini, le président de TF1, a reçu Paul Boury. (...) [Paul Boury est bien introduit dans les milieux du mieux disant culturel]

Il y a un peu plus d'un an, le PDG d'EDF se consumait dans un puits de souffrance, déjà décapité par un Hollande en campagne. Anticipant l'alternance, Henri Proglio a finalement misé gros sur le rose, tout sur Paul Boury. Et le nouveau président l'a reçu en tête-à-tête. Depuis, sauf retournement nucléaire, Henri Proglio dort tranquille sur ses dix-neuf centrales.(...) [Henri Proglio était aux côtés de Sarkozy au Fouquet's le 6 mai 2007]

"Paul distille de la proximité", signé Jean-Claude Boulet, le B de BDDP, l'agence de pub où Paul Boury a débuté. (...) [Les publicitaires distillent la bêtise].

un lobbyiste tente d'influer sur des décisions législatives pour qu'elles deviennent favorables à ses clients. (...) c'est le job rêvé : être grassement payé (environ 200 000 euros le contrat annuel par client) (...) [Plus haut Paul Boury annonce avoir 100 clients. 100 x 200 000 = 20 000 000 €/an ... Bravo Paul Boury, on comprend mieux le mécanisme de l'augmentation des prix des produits]

Paul Boury, 59 ans (...) rabelaisien (locataire d'une chambre durant sept ans à l'hôtel Raphaël [hôtel 5 étoiles du 16ème arrondissement] où sa table était ouverte) et... psychanalyste [Alain Minc, lui, se croit économiste] (...)

l'absolue éthique de Paul Boury (...) [Laurent Telo a une excellente brosse à reluire. Est-il candidat à la Laisse d'or du Plan B ? ].

"Ce n'est pas un crève-la-dalle, ni un homme de coups", affirme Julien Dray, cacique du PS. (...) [Julien Dray est un expert en style de vie : n'était-il pas devenu propriétaire en 1997 d'une montre valant 250 000 Francs (soit environ 38 000 €) ? ].

En 1988, il honore son premier contrat avec Nike, inquiet que le gouvernement envisage des quotas sur l'importation de chaussures étrangères. En 2013, Paul Boury facture 50 % du CAC (EDF, GDF, LVMH, Leclerc, BNP Paribas, Bouygues, Dassault, PSA, Canal+, IBM...), tutoie 75 % des parlementaires, textote avec 98 % du gouvernement et copine avec 100 % des rédactions économiques de la presse parisienne. "Négocier une interview, c'est du bonus pour les clients que j'aime bien." (...) [Paul Boury est à 150 % auto-satisfait].

Sur un dossier bloqué, soit on met un cierge, soit on appelle Paul Boury (...) [Laurent Telo tient vraiment à recevoir la Laisse d'or]

Bouygues Telecom, l'un de ses clients (...) 

Le plus croustillant chez Paul Boury réside (...) dans sa maîtrise de l'alchimie des plans de table. (...)
Il y a vingt-huit ans, Paul Boury et François Hollande se sont connus aux "Matins d'HEC", des petits déj de mise en relation créés par le premier, évidemment. 
C'est là aussi qu'il s'arrime aux UMP Gérard Longuet, Edmond Alphandéry, Philippe Marini... D'ailleurs, après François Hollande, son prochain pari se situe plutôt dans le camp d'en face : "Ce que j'ai dit à New York, dans le taxi, à François Hollande, je pourrais le répéter à Nathalie Kosciusko-Morizet. Je l'ai connue il y a dix ans, députée suppléante. Elle m'avait tellement impressionné..." [Paul Boury vit dangereusement en passant de la droite sauce hollandaise à la droite décomplexée]
Immatriculé adroitement à gauche, un pied dans tous les cercles, anguille ascendant caméléon. "Je suis aussi à l'aise avec Emmanuel Macron, le secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Hollande, que je l'étais avec Xavier Musca, son prédécesseur. Anna Jevakhoff, ex-chargée de presse du groupe UMP de la Mairie de Paris, est venue me rejoindre..." [Paul Boury est à l'aise avec les chargés de pouvoir de l'oligarchie]

Pour le groupe Amaury, il avait mitonné une entrevue avec le président Sarkozy, qui avait reçu en offrande L'Equipe du jour de sa naissance. Le mât de cocagne pour le quotidien sportif qui décroche son canal de diffusion sur la TNT. (...) [Paul Boury a un savoir faire hors du commun nourri de son éxpérience de " psychanalyste " ].

dilettante contemplatif (...) [Laurent Telo est expert en maniement de la brosse à reluire].

"Paul a un détachement de 50 cm qui rend la vie plus agréable", sourit Raymond Soubie [ " sourit " ... " Soubie "... Laurent Telo a un véritable talent d'écrivain] à qui Paul Boury, un temps fatigué du bal des intrigants, avait vendu son cabinet en 2003 (il le lui rachètera cinq ans plus tard). Raymond Soubie devenu, en 2007, le maître Yoda de Nicolas Sarkozy pour les affaires sociales. (...) [sur Raymond Soubie voir :  http://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/BALBASTRE/10213].

Au fait, l'article de Laurent Telo est titré " Gentleman entremetteur " [Laurent Telo prouve subtilement qu'il a des lettres (mineures) en faisant cette délicate allusion au " Gentleman cambrioleur " qu'était Arsène Lupin ], expression bien pompeuse pour désigner un simple agent de liaison des dominants.

jeudi 11 juillet 2013

La droite est au pouvoir (61).

Pierre Moscovi est un ministre " socialiste " chargé de câliner ses amis patrons et il s'acquitte avec empressement de sa mission comme le montre cet article mis en ligne par le site du Monde ce 11/7/2013 :



BHL renvoie l'ascenseur à Jean-Marie Colombani.

Le 8 juin 2012 Jean-Marie Colombani reçoit Bernard-Henri Lévy dans " son " émission sur Public Sénat pour parler du dernier " film " de Bernard-Henri Lévy.

Le 11 juillet 2013 Bernard-Henri Lévy consacre une partie de son Bloc notes du Point au dernier livre de Jean-Marie Colombani 
" (...) Ce Monde à part (Flammarion), signé Jean-Marie Colombani, relate l'une des séquences les plus singulières de l'histoire de la presse de ces dernières décennies. (...)  ces noeuds borroméens (...) Passions... Trahisons... Études de moeurs et anatomie des rêves de chacun... On est, cette fois, du côté de chez Balzac et d'une "comédie humaine" qui s'écrit, comme toujours, "fil à fil". À moins qu'il ne s'agisse d'une moderne éducation, non sentimentale, mais politique (...) " .

Jean-Marie Colombani avait raison de déclarer : « BHL, il a raison tout le temps ; lui ne s’est jamais trompé » (« Bouillon de Culture », France 2, 3.5.96) (source : PLPL).

mercredi 10 juillet 2013

Thomas Guénolé, un " politologue " qui n'existe que par et pour les médias.

On le voit un peu partout (télés), on l'entend un peu partout (radios), on le lit un peu partout (presse écrite, Internet), Thomas Guénolé devient aussi répandu que les cours du CAC 40 et les bulletins météorologiques. Et dans tous les médias il est présenté qu'en tant que " politologue et maître de conférence à Sciences Po " .
Pour connaître des aspects (de son engagement au service des dominants) non signalés par les médias où il intervient et pour voir qu'il recherche frénétiquement la notoriété médiatique, rien de tel que la lecture de sa " notice bio " mise en ligne sur son site.

Extraits :

" 2004-2005 Chargé d’étude auprès du Ministère de la Défense, Délégation aux Affaires Stratégiques 

2007 Assistant de gestion du fonds de gestion alternative VP Alternatif, VP Finance (aujourd’hui Banca Leonardo France). Actif sous gestion du fonds : 26 millions d’euros.

2008-2010 Consultant auprès du secteur public au sein de BearingPoint France
Missions d’accompagnement de la modernisation de l’Etat : marchés publics du Ministère de la Défense, passage au passeport biométrique dans les communes et préfectures.


2010 Premières tribunes dans des grands quotidiens de la presse française (Le Monde, Les Echos)
Première participation à un débat télévisé (France 24)


2011 Consultant politique auprès de M. Jean-Louis Borloo, ancien ministre d’Etat, président du Parti Radical.

2011 Première participation comme expert invité à un journal télévisé (Soir 3)

Dep. 2012  Chroniqueur politique du Plus du Nouvel Observateur

Collaborateur d'Atlantico

Expert invité récurrent de France 24, LCI, iTélé, Europe 1, France Culture.
"

Compte-tenu du pedigree de Thomas Guénolé on ne sera pas surpris des propos de trader qu'il a tenu le 9 juillet 2013 dans un chat du Monde consacré au-retour-de-Nicolas-Sarkozy :

" J'ai vu une UMP rassemblée derrière l'homme providentiel face à la crise majeure vécue par le parti. Nicolas Sarkozy prend un avantage décisif dans la réaffirmation de son leadership sur la droite (...)
Il n'y a pas de retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique car il n'est jamais parti. Nicolas Sarkozy a une tactique de parole rare pour rester précieuse. Elle est copiée sur celle de DSK avant l'affaire du Sofitel. Je pense que Nicolas Sarkozy va conserver cette tactique en n'intervenant que sur des sujets éminemment présidentiels. (...)
il est réapparu comme leader charismatique de la droite. (...)
Sans Nicolas Sarkozy, l'UMP était sans leadership face à sa crise de surendettement (...)
Enfin, le "peuple de droite" a un rapport sentimental vis-à-vis de son leader charismatique. (...)
[il] a tenu un discours de chef de file de la droite qui annonce une rénovation programmatique encore en travaux. (...)
C'était un discours d'homme providentiel au-dessus des partis, ni gauche ni droite, appelant au rassemblement face à la crise. C'est la définition même d'un positionnement gaulliste. (...)
Nous avons assisté au retour comme chef de la droite. Visiblement, Nicolas Sarkozy va continuer d'être économe de ses mots. A nouveau, la similitude avec la tactique de parole rare de DSK avant le Sofitel est frappante. (...)
le leadership (...)
La réapparition de Nicolas Sarkozy comme leader charismatique de l'UMP (...)
leadership (...)
Ce n'est pas la droite qui se résume à Nicolas Sarkozy. C'est Nicolas Sarkozy qui s'étend à toutes les droites. De tous les hommes politiques de la Ve République, il est le seul à être parvenu à incarner, simultanément ou alternativement, les quatre droites : libérale, gaulliste, morale, sécuritaire. (...)
plus les jours passent, plus les chances augmentent de voir les dossiers d'instruction ne pas pouvoir être finalisés d'ici 2017. Le retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique est impossible pour une raison simple : il n'est jamais parti. C'est le sens du titre de mon livre. "

mardi 9 juillet 2013

La droite est au pouvoir (60).

Le 28 juin 2013 le site www.industrie-techno.com publie une interview de Geneviève Fioraso qui est une ministre " socialiste " :

" (...) sensibiliser les étudiants à l’esprit d’entreprise (...)

progresser pour que l'invention se transforme en innovation, donc en emplois. (...)

transformer la recherche en emploi est plus naturel en Israël, aux Etats-Unis, en Asie que cela ne l’est en France. J’y vois aussi un héritage des Lumières : tout au long de l’enseignement, en France, on valorise davantage l’apprentissage par le conceptuel que par l’insertion professionnelle. D’un côté, on déplore la perte d’emploi dans l’industrie, mais de l’autre, on développe très peu l’alternance. Et longtemps, la culture de l’entreprenariat n’a pas été valorisée en France. (...) [C'est la faute à Voltaire ou à Rousseau ? ].

l’entreprenariat sera une discipline proposée dans les établissements. Je souhaite créer un label « jeunes entrepreneurs » dans le double but d’offrir un enseignement qualifiant qui garantira une sensibilisation à l’esprit d’entreprise et de proposer un statut aux étudiants qui souhaitent monter leur société (...) [Après le label " poulets élevés en plein air " Geneviève Fioraso innove.]

La création de maisons de l’entrepreneuriat au sein des universités me semble également souhaitable (...) [Geneviève Fioraso est dans la continuité des maisons du peuple et des maisons de la culture].

Je défends également l’ouverture volontariste aux étudiants et aux jeunes diplômés du concours création d'entreprises que nous organisons avec Oseo et dont je remettrai les prix mardi 2 juillet. Cette ouverture pourrait prendre la forme d’un prix spécial dans la catégorie émergence dès l’an prochain. (...) " .

lundi 8 juillet 2013

Coup de théâtre : Le site de l'émission de Daniel Mermet publie des extraits de l'article d'Olivier Cyran consacré à Daniel Mermet.

Le mercredi 26 juin 2013 le site d' Article 11 mettait en ligne un article d'Olivier Cyran consacré au manager carlos-ghosnien Daniel Mermet.
Après avoir effacé des messages à la gloire de Le Saint Daniel (Mermet), le webmaster du site de l'émission " Là-bas si j'y suis " accepte enfin certains commentaires qui ne soient pas en guimauve.
Ainsi ce lundi 5 juillet 2013 on peut voir sur ce site (jusqu'à nouveau coup de gomme ? ) des commentaires qui sont des extraits de l'article d'Olivier Cyran :


Site de Là-bas si j'y suis
Site d'Article 11

Site de Là-bas si j'y suis
Site d'Article 11

François Ruffin, un digne héritier de Daniel Mermet.

Le 8 juillet 2013 François Ruffin met en ligne un article sur le site de Fakir ( " son " journal) narcissiquement titré " Mes années Mermet " .

Dans cet article éclatent la modestie et le génie de François Ruffin :  

« " (...) Vous devrez tenir à l’écart les médiocres. " Voilà la mission que me délivrait papy Cavanna.
J’avais éprouvé ce souci, déjà, à Fakir.
Des contributions se présentaient, mauvaises en général, des éditorialistes s’énervant devant leur poste télé – quand je réclamais de l’enquête, un regard, des efforts. J’avais résolu le problème, à ma manière : je ferais le canard seul, s’il le fallait, ou avec un commando à la rigueur. Quant à former des journalistes, ça me gonflait : on mettait un mois, avec eux, à pondre un papier que j’aurais torché en une semaine tout seul. Et en plus, il fallait qu’ils chipotent sur des virgules, qu’ils râlent. À d’autres, cette corvée.
» . [Rares sont les élus, François Ruffin en fait partie] .

" (...) « Alors, quand est-ce que tu prends la relève ? »
Y a des auditeurs qui, à un moment, guettaient un successeur.
Pas moi, jamais !
D’abord, personnellement, je n’ai aucune envie de vivre sur ce rythme de dingo, à me demander tous les jours
« comment je vais nourrir la Bête ? », encore moins le désir de diriger une équipe professionnelle. Et faudrait que je déménage à Paris. Nada. À la limite, si Philippe Val veut me faire plaisir, qu’il me confie une hebdo… dans l’heure du vendredi qu’il vient de supprimer à Là-bas ! Je crois que je m’en débrouillerais bien, mais sûrement pas une quotidienne.
(...) " . [François Ruffin est convaincu qu'il a du talent ] .
Surtout, Là-bas si j’y suis c’est, pour moi, depuis le début, l’œuvre de Daniel Mermet, artiste avant tout. Je compare ça aux peintres de la renaissance italienne, Botticelli, Raphaël, Michel-Ange. Ils travaillaient dans un atelier, il paraît (je ne suis pas un spécialiste), avec de jeunes apprentis, qui dessinaient les mains, les cheveux, les chaussures, et le maître contrôlait, corrigeait, se réservait les visages, et à la fin c’est lui qui signait tout seul. Là, le maître nous laisse signer un peu, notre nom est mentionné au moins en début et en fin de reportage. Mais nous participons à son œuvre à lui, qui cessera avec lui. (...) " . [Remise de soi totale de François Ruffin au " Maître " ... Pour devenir à son tour un " Maître " ? ].


Daniel Mermet (entouré de son fan club) transmet ses pouvoirs divins à François Ruffin

dimanche 7 juillet 2013

Le Saint Daniel (Mermet) attaqué par un de ses collaborateurs qui croit le défendre.

Dimanche 7 juillet 2013, Antoine Chao, qui " travaille depuis bientôt douze ans " pour l'émission " Là-bas si j'y suis " (dont les pratiques du producteur, Daniel Mermet, ont fait l'objet d'un article d'Olivier Cyran paru sur le site d' Article 11, article qui a déclenché un article d' Yann Guégan paru sur le site Rue 89), publie sur le site de Rue 89 un article à la gloire de son patron Daniel Mermet.
Mais, devant l'aspect implacable de l'article d'Olivier Cyran, Antoine Chao ne peut pas faire autrement que de reconnaître certains faits pour ainsi essayer de particulariser et fragmenter ce qui dans l'article d'Olivier Cyran apparaît comme régulier voire systématique dans le comportement de Daniel Mermet.
Ce faisant, Antoine Chao en dit bien plus qu'il ne croit en dire.

Extraits de l'article d'Antoine Chao :

" (…) le récit de quelques-uns d’entre nous dont l’expérience a été malheureuse, douloureuse, voire destructrice. (...) [Antoine Chao ne semble pas troublé par le fait que travailler sous la direction de Daniel Mermet puisse être pour certains une expérience destructrice, que faut-il de plus violent à Antoine Chao pour qu'il réagisse ? ] 
participer à l’élaboration de « Là-bas si j’y suis » n’est pas un boulot paisible et confortable, Daniel Mermet n’est pas toujours tendre avec ses collaborateurs. (...) [art de la litote ? ] 
Des moments de tension dans notre bureau exigu ? Oui, cela arrive.(...) Oui, les coups de gueule de Mermet sont une réalité et sont même devenus légendaires dans le monde de la radio. (...)  [devant ce qui est connu de beaucoup de gens à Radio France Antoine Chao ne nie pas les faits, il les folklorise] Oui, il y a du « turn over » à « Là-bas si j’y suis ». (...) oui, chez Mermet, c’est vrai, on bosse beaucoup, plus que dans d’autres émissions peut-être (...) Pour apprendre, ce n’est pas dans les livres, c’est sur le tas, et c’est dur.Il est indispensable, dans un premier temps, de rentrer dans le moule de cette écriture radiophonique particulière et élaborée. (...) [rentrer dans le moule c'est à dire marcher droit, au pas et sans moufter] 
L’égo, pour certains, ou la confiance, pour d’autres, peuvent en prendre un coup. (...) [est-ce que faire perdre à quelqu'un sa confiance en lui-même est une pratique acceptable ? ] ".

Il faut que Daniel Mermet se sente démasqué pour que son fidèle Antoine Chao écrive un article dont le contenu aurait probablement fait hurler Mermet Daniel avant la mise en ligne de l'article d'Olivier Cyran.

samedi 6 juillet 2013

Les limites mentales du webmaster du site de l'émission de Le Saint Daniel (Mermet).

Suite à un article d'Olivier Cyran consacré au phare de la pensée et de l'action Daniel Mermet mis en ligne sur le site d'Article 11, le 1er juillet 2013 à 10h53 je mettais en ligne un billet titré " Le Saint Daniel (Mermet) " .
Ce billet recensait des captures d'écran de messages (trop) débordants d'amour pour Daniel Mermet et mis en ligne sur le site de Là-Bas S'y J'y Suis (LBSJS) l'émission produite et présentée par Daniel Mermet sur France Inter.

Le même jour à 19h j'ajoutai le Post Scriptum suivant :
" (...) suite à la publication de ce message les commentaires mis en ligne sur le site de LBSJS et reproduits ici en capture d'écran ont été supprimés ... du site de LBSJS.
Ce faisant, le webmaster du site de LBSJS
(agissant sur instruction de Daniel Mermet ? ) donne l'impression que le sol se dérobe sous les pieds de Daniel Mermet qui se croyait immortel et indispensable.
Daniel Mermet qui est né poussière et redeviendra poussière se demande t-il ce qui restera de lui ?
Au bout de combien de temps un auditeur de France Inter ne saura plus qui était Daniel Mermet ?
Est-ce qu'un jour Daniel Mermet se demandera s'il a mené les combats qu'il aurait dû mener ?
  " .

Le nettoyeur du site de LBSJS (Daniel Mermet lui-même ? ) ne s'est pas rendu compte qu'en effaçant les messages mis en ligne dans mon billet il n'effaçait pas deux messages dont le contenu est voisin
_ pour l'un des messages d'amour recensés



_ pour l'autre du commentaire de "Caroline" mis en ligne par le site d' Article 11


Il ne semble pas impossible de dire que le nettoyeur du site de LBSJS est un mal comprenant...

vendredi 5 juillet 2013

Le Monde des Livres est le royaume du copinage généralisé.

Le supplément " Livres " du Monde est supposé rendre compte des parutions de livres.
Une fonction cachée de cette publication semble être de donner libre cours à des pratiques de copinage décomplexées.
Voici une compilation de ces copinages sur une période de 2 ans.

1/ Les contributeurs du supplément " livres " du Monde daté du 21 juin 2013 proposent leurs " coups de de coeur pour l'été " .
Ainsi, Elisabeth Roudinesco fait la réclame d'un livre de Michelle Perrot dont elle avait rendu compte dans le supplément " livres " du Monde daté du vendredi 16 novembre 2012 en clamant : " (...) on ne peut qu'être sensible à ce superbe livre qui s'inspire autant de Michelet que d'Hugo (...) " .
Michelle Perrot fut la directrice de thèse d' Elisabeth Roudinesco...

2/ Le 26 novembre 2011 le site www.fabula.org annonce que la soutenance d' habilitation à diriger des recherches de Marielle Macé aura lieu le 10 décembre 2011.
Parmi les membres du Jury : Tiphaine Samoyault.
Dans le supplément " Livres " du Monde daté du 12 avril 2013 Marielle Macé n'est pas gênée de publier un compte-rendu enflammé du dernier livre de Tiphaine Samoyault
" J'ai ouvert ce livre avec anxiété : il s'annonçait comme le récit qu'une femme à peine plus âgée que moi, universitaire et écrivain, dont j'admire l'autorité et la liberté - faisait de ses hontes. (...) comme disait Michaux en voyage (...) comme la Félicité de Flaubert  (...) une femme hors norme puisqu'elle écrit (écrit vraiment) (...) C'est un livre plein d'audace et de dureté, dont l'auteur ne joue ni à perdre ni à se perdre. L'audace de Tiphaine Samoyault l'avait déjà conduite vers Maurice Nadeau, à la porte duquel elle a frappé à tout juste 20 ans, pour bientôt prendre une place importante dans la vie littéraire. Sa dureté a quelque chose de sartrien, dans la traque des raisons authentiques, la honte d'avoir honte, et cette maladie de lucidité qui devrait être, pour chacun de nous, l'écriture même. "

3/ Copinage pulsionnel : dans le supplément " Livres " du Monde daté du vendredi 17 mai 2013 Josyane Savigneau, présidente du jury du Prix Simone de Beauvoir 2013, rend compte avec des moulinets du dernier de Julia Kristeva qui est la présidente d'honneur du jury du Prix Simone de Beauvoir 2013 :
" (...) elle a une pensée très structurée, une vision cohérente (...) " .

4/ Pierre Bouretz renvoie l'ascenseur à feu Paul Ricoeur.
En 1996 Paul Ricoeur signe la préface d'un livre de Pierre Bouretz.
Dans le supplément " Livres " du Monde daté du vendredi 26 avril 2013 Pierre Bouretz publie un article à la gloire de Paul Ricoeur.

5/ Pudique renvoi d'ascenseur : dans le supplément " Livres " du Monde daté du vendredi 19 avril 2013 l'anthropologue Frédéric Keck consacre une page entière à l'anthropologue Michel Naepels, lequel Michel Naepels est le co-directeur d'un livre paru en 2007 et dont l'un des chapitres est signé par Frédéric Keck.
Don et contre-don ...

6/ Copinage d'outre-tombe : dans le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 29 mars 2013 Jean Birnbaum rend un vibrant hommage à feu Jean-Marc Roberts qui était le patron des éditions Stock, et donc, ce que Jean Birnbaum omet de préciser, l'éditeur de trois livres de ... Jean Birnbaum.
" L'essentiel était, et demeure, de recommencer demain. " écrit Jean Birnbaum. Au sujet de la pratique du copinage ?

7/ Copinage mondain : dans le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 15 mars 2013 est publié un compte-rendu non signé du dernier livre d'Harry Bellet qui est critique d'art au Monde.
"Qui savait que Hans Holbein, "artiste et bourgeois de Bâle", mort à Londres en 1543, avait eu une jeunesse aussi mouvementée ? Du peintre du XVIe siècle, Harry Bellet retrouve l'acuité, la justesse psychologique, alors même qu'il échafaude une intrigue formidable d'audace et de malice. Soutenu par une érudition ébouriffante, le journaliste, historien d'art et romancier conduit sa fiction avec une santé décapante. Avec aussi une grivoiserie assumée (...)."

8/ Copinage mondain : on peut lire en page 4 du supplément "Livres" du Monde un compte-rendu élogiieux du dernier livre d'Eric Chevillard dont le feuilleton est publié en page 8 du même supplément.
Extraits du compte-rendu non signé : "Eric Chevillard ne fait pas qu'écrire de bon livres et tenir le feuilleton de notre supplément littéraire. Il écrit aussi un journal sur son blog "l'autofictif". Il en publie régulièrement une version papier dont voici le cinquième tome. On s'y délectera en particulier de ses notes sur la littérature. (...)."

9/ Copinage mondain : le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 8 mars 2013 signale la parution du dernier livre d'Hervé Kempf qui est un journaliste du Monde.
Normal...

10/ Copinage mondain : le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 8 mars 2013 signale en page 7 la parution du dernier livre de Roger-Pol Droit qui est un collaborateur du supplément "Livres" du Monde dont on peut lire la chronique en page 8 du même supplément...
... normal.

11/ Copinage d'entreprise : dans le supplément Livres du Monde daté du 1er mars 2013 Cécile Guilbert rend compte d'un livre paru chez Gallimard dans la collection L'infini, une collection dans laquelle Cécile Guilbert a publié trois livres :
normal...

12/Copinage de routine : dans le supplément Livres du Monde daté du 1er mars 2013 Josyane Savigneau rend compte d'un ouvrage co-dirigé par Jean-Louis Jeannelle qui est un collaborateur du supplément Livres du Monde...
Josyane Savigneau ne changera jamais, cf : http://www.homme-moderne.org/plpl/n11/p3.html

13/ Copinage mondain : dans Le Monde daté du vendredi 18 janvier 2013 Florent Georgesco se prosterne devant le dernier "livre" de Philippe Sollers qui est un ancien éditorialiste associé du Monde :
"(...) rythme soutenu du texte (...) il y a parfois de la magie (...)  un charme dans cette façon si sollersienne de faire de son livre un territoire souverain (...) le multiple scintille à chaque page (...)".

14/ Dans le supplément "Livres" du Monde daté du 4 janvier 2013 Elisabeth Roudinesco rend compte favorablement du dernier livre de son copain Jacques Le Rider qui dans le supplément "Livres" du Monde du 30 octobre 2009 avait rendu compte favorablement d'un livre d'Elisabeth Roudinesco...
... cela s'appelle un renvoi d'ascenseur.

15/ Copinage mondain : dans le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 21 décembre 2012 Dominique Le Guilledoux rend compte du dernier de François Bott qui est un ancien journaliste du Monde...
... "(...) François Bott (...) l'élégance discrète qui est la sienne (...) ".

16/ Copinage mondain : dans le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 14 septembre 2012 Isabelle Regnier rend compte du dernier livre dirigé par Jean-François Rauger qui est un collaborateur du Monde :
"(...) les fabuleuses photos de cet album (...)".

17/ Copinage mondain : dans le supplément "Livres" du Monde daté du vendredi 14 septembre 2012 Thomas Sotinel rend compte du dernier livre dirigé par Antoine de Baecque qui est un collaborateur du supplément "Livres" du Monde :
"(...) bel ouvrage (...) avec érudition et malice, légèreté et rigueur (...) "

18/ Triple copinage (!) : dans le supplément "livres" du Monde daté du vendredi 7 décembre 2012 on peut lire les comptes-rendus (non signés) des derniers livres de trois journalistes du Monde :
_ un livre de Plantu : "(...) mordant (...) Et, pour fêter 40 ans de dessins au Monde, cet album s'ouvre sur une série de dessins, les meilleurs de 1972 à aujourd'hui. Une bonne rasade de rire et de nostalgie. A verser dans les verres de fête."
_ deux livres d'Amaury da Cunha : "(...) l'élan d'audace (...) Poésie de l'instant, les photographies et les textes d'Amaury da Cunha, rédacteur photo au Monde, sont empreints d'une douceur inquiète (...)".
un livre de Véronique Mortaigne : "(...) Véronique Mortaigne, responsable de la rubrique "musiques actuelles" [au Monde] (...)".

19/ Superbe renvoi d'ascenseur : dans le supplément "livres" du Monde daté du vendredi 16 novembre 2012 Elisabeth Roudinesco rend compte du dernier livre de Michelle Perrot qui fut la directrice de thèse d' Elisabeth Roudinesco...
... et Elisabeth Roudinesco d'écrire :
"(...) on ne peut qu'être sensible à ce superbe livre qui s'inspire autant de Michelet que d'Hugo (...)".
A quand une thèse sur les renvois d'ascenseur dans le journalisme et l'Université?

20/ Colossal Copinage : dans Le Monde daté du vendredi 12 octobre 2012 Thomas Sotinel et Jacques Mandelbaum rendent compte du dernier livre de Pascal Mérigeau qui est un ancien critique de cinéma du... Monde.
Et Mandelbaum de vaporiser :
"Pascal Mérigeau a signé des biographies hautement recommandables, qui font généralement place nette en matière d'ouvrages de référence. Ce fut le cas de Joseph Mankiewicz (Denoël, 1993) et de Maurice Pialat (Grasset, 2003). Ça l'est de nouveau avec ce colossal Jean Renoir, nourri d'une pointilleuse recherche d'archives et doté, ce qui n'est pas si fréquent, d'un point de vue tranché. (...)".

21/ Copinage mondain : dans le supplément "livres" du Monde daté du vendredi 9 novembre 2012 on peut lire le compte-rendu (non signé) des actes du 23e "Forum philo... Le Monde Le Mans", un ouvrage publié sous la direction de Jean Birnbaum qui dirige ... le supplément "livres" du Monde.
Un "Forum" sur le copinage, c'est pour bientôt?

22/ Copinage mondain : dans le supplément "livres" du Monde daté du 2 novembre 2012 Yann Plougastel rend compte du dernier livre de Jean-Luc Douin... "qui fut une plume de la rubrique cinéma du Monde".
Le copinage élevé au rang de 8ième art "Avec élégance, érudition et humour (...)".

23/ Dans Le Monde des livres daté du vendredi 31 août 2012 Lydie Salvayre rend compte du dernier livre de Cécile Guilbert qui est une collaboratrice du Monde des livres. Encore une connivence mondaine.
No comment.

24/ Connivence troublée du Monde des livres avec son contributeur René de Ceccatty.
Le 20 avril 2012 Le Monde des livres rend compte du dernier livre de René de Ceccatty: "(...) cette fable brillante (...)".

25/ Connivence pensante de Jacques Mandelbaum avec Antoine de Baecque.
Dans le "Monde des livres" daté du vendredi 4 mai 2012 Jacques Mandelbaum écrit à propos du dernier livre co-dirigé par Antoine de Baecque:
"L'absence d'une entrée "cinéma" déparait la riche collection de dictionnaires édités par les Presses universitaires de France. La réparation est d'assez belle facture. Plutôt qu'à une déclinaison classique des réalisateurs, écoles et autres cinématographies nationales, les deux colligeurs de ce nouvel ouvrage - le philosophe Philippe Chevalier et l'historien Antoine de Baecque, qui collabore au "Monde des livres" - ont pris le parti d'innover et de surprendre. (...) voici un ouvrage bien fait et bien pensé (...)."

26/ Connivence "intelligente" de Pierre Assouline avec son patron Jean Birnbaum.
Pierre Assouline est chroniqueur au supplément "Livres" du Monde.
Jean Birnbaum dirige le supplément "Livres" du Monde.
Dans le supplément "Livres" du Monde daté du 13 mars 2012 Pierre Assouline fait le compte-rendu d'un colloqué intitulé "Les facultés de juger" et auquel participait Jean Birnbaum.
Pierre Assouline se fait un plaisir de citer son patron:
" (...) "On peut lire en ennemi, comme le fait par exemple Eric Marty avec Genet ou Althusser. Lire en ennemi est parfois moins violent que critiquer en faux-cul", répondit Jean Birnbaum. (...). Qu'on se le dise: il est des colloques d'où l'on sort plus intelligent qu'on y était entré."
Qu'on se le dise: il est un supplément "Livres" où la lèche a encore de beaux jours devant elle.

27/ Le Monde séduit par la fille de son ancien patron.
Le  février 2012 Le Monde met en ligne un article d'Amélie Nothomb qui rend compte du dernier roman d'Elsa Fottorino:
"(...) Le roman a la bonne idée de ne pas regorger de marqueurs temporels, tels que des événements ou des titres de film. (...) Elsa Fottorino a 26 ans. Comment un auteur né en 1986 réussit-il ce tour de force de faire sentir de l'intérieur une époque à laquelle il est étranger ? Sacrée question. (...) L'intuition d'Elsa Fottorino semble être que l'essence de ces années 1960, c'est la disparition. (...) Pour être l'enterrement de première classe des années 1960, le roman d'Elsa Fottorino dégage le contraire d'une poésie de proximité : faut-il parler d'une poésie d'éloignement ? (...) ce livre très construit et dont l'un des charmes est que, à l'instar d'un crime gratuit, on n'en saisit pas le mobile. De qui ou de quoi Elsa Fottorino écrit-elle la nécrologie ?"
Elsa Fottorino est la fille d'Eric Fottorino, un ancien journaliste du Monde et ancien directeur du Monde.
Dans son édition du 22 janvier 2010 Le Monde avait trouvé "prometteur" le premier livre d'Elsa Fottorino. A l'époque Eric Fottorino dirigeait Le Monde.

28/ Les cadeaux du Monde à ses journalistes.
Le cahier "livres" du Monde daté du 16 décembre 2011 annonce la parution:
_ du dernier livre de Plantu, dessinateur au Monde,
_ du dernier livre co-écrit par Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde: "Un livre instructif, un beau numéro de duettistes."

29/ Julie Clarini apprend vite.
Le 23 décembre 2011, dans le supplément "livres" du Monde (pour lequel elle travaille depuis août 2011), Julie Clarini rend compte du dernier livre d'Antoine de Baecque, un collaborateur du supplément "livres" du Monde.

30/ Subtile connivence textuelle au Monde des Livres.
Patrick Kéchichian a été journaliste au Monde.
Ce jeudi 8 décembre 2011 le site du Monde met en ligne un article de Jean-Louis Jeannelle consacré au dernier livre de Patrick Kéchichian portant sur Jean Paulhan:
"(...)  L'une de[s] (...) devises [de Jean Paulhan] était qu'il n'est "rien de plus normal et ordinaire que d'être constamment surpris". C'est cette maxime que le critique Patrick Kéchichian, ancien journaliste au Monde , s'est appliqué à suivre dans un très subtil portrait, Paulhan et son contraire. (...)"
Jean-Louis Jeannelle et Patrick Kéchcichian  ont publié chacun un article dans le n°64 de la revue Textuel paru en novembre 2011.

31/ Antoine de Baecque fait briller les escarpins de Mona Ozouf.
En 1991 Antoine de Baecque publie un article dans La Gironde et les Girondins, un ouvrage co-dirigé par Mona Ozouf.
Dans Le Monde des livres daté du 25 novembre 2011 Antoine de Baecque rend compte du dernier livre de Mona Ozouf: "(...) l'œuvre historique et littéraire de Mona Ozouf  (...) sa sensibilité aux écrivains, son goût sûr pour les mémoires et les correspondances, son art du portrait (...) brille un style qui n'a que peu d'égaux dans la littérature française actuelle. (...) Elle sait transcrire l'une et l'autre émotions politiques avec brio et sincérité. (...)"

32/ Le Monde des livres fait de discrets bisous à un ancien du Monde des livres.
Pierre Lepape est un ancien "feuilletoniste" du Monde des livres.
Dans Le Monde des livres daté du vendredi 30 septembre 2011 Julie Clarini rend compte du dernier livre de Pierre Lepape:
"(...) L'érudition de Pierre Lepape, critique littéraire et ancien feuilletoniste du "Monde des livres" (...) Pierre Lepape émaille ce parcours historique de discrètes mais subtiles réflexions."
Toujours dans la même livraison du Monde des livres Julie Clarini et Jean Birnbaum interviewent Pierre Lepape et l'invité-permanent-des-médias-Alain-Finkielkraut.

33/ Connivences au Monde des livres.
Cécile Guilbert et Michel Crépu étaient membre du jury du Prix Décembre 2010, un prix financé par le millionnaire Pierre Bergé, l'un des propriétaires du Monde.
Par ailleurs, Cécile Guilbert a publié trois livres dans la collection L'infini chez Gallimard et Michel Crépu y a publié un livre. L'infini est une collection fondée et dirigée par Philippe Sollers, un des membres du jury du Prix Décembre 2010.
Dans Le Monde des livres du vendredi 16 septembre 2011 Cécile Guilbert rend compte du dernier livre de Michel Crépu:
"Enlevé, brillant, rapide, bourré d'ellipses et de raccourcis, de coq-à-l'âne et de tête-à-queue, le vif essai que Michel Crépu consacre à François-René de Chateaubriand (1768-1848) enfonce tous les pavés indigestes de la rentrée littéraire. (...) les Etudes historiques, dont la prodigieuse préface de 200 pages, présentée par le même Crépu (...) l'ambition de cet ondoyant portrait diffracté qui se paie le luxe de traverser au galop un monument dont il ne cite presque rien, comme de ciseler des métaphores pop qui devraient séduire notre époque ignare (...)".