« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

samedi 10 mai 2014

Un Narcisse de droite décomplexé à la tête de Radio France.

Lundi 12 mai 2014 Mathieu Gallet prendra ses fonction de PDG de Radio France.
Dans le numéro de Télérama du 7 mai 2014 Aude Dassonville consacre un article à cet ancien employé de Canal +.

Extraits :

ce jeune homme pressé

quelques membres de sa connaissance au CSA [le CSA est l'organisme qui a nommé Mathieu Gallet à la tête de Radio France]

A peine Frédéric Mitterrand le croisait-il à son arrivée au ministère de la Culture et de la Communication qu'il le promouvait, à 32 ans, directeur de cabinet adjoint.

Réputé " gros bosseur " , " compétent " et " méthodique " , il ne doute pas de son mérite.

il se réjouit d'avoir élargi " l'audience de l'INA sur Internet et à l'international "

un CV parfaitement posé à la croisée des chemins politiques et industriels de l'audiovisuel : après " lobbyiste " pour Canal+, " conseiller technique " auprès de deux ministres [de la droite officielle] (François Loos à l'Industrie, puis Christine Albanel à la Culture), " chef de gare " (c'est lui qui le dit) Rue de Valois pour Frédéric Mitterrand, il ne manquait plus que " dirigeant de société "

" Devant le CSA, je me suis présenté en tant que manager "

Et arrêter, enfin d'être, comme tout le monde le lui rappelle, si agréable à regarder ? " Qu'on parle de moi en ces termes, ça me fait sourire.Votre physique, vous ne le choisissez pas, vous faites avec. Est-ce que parce qu'on est beau gosse, on est illégitime à penser un peu ? " .

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