« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

samedi 5 juillet 2014

" En France, on critique beaucoup trop l’entreprise " ...

... nous apprend Manuel Valls qui est le premier ministre de la droite-qui-se-dit-de-"-gauche-" .

Et il le dit dans une interview mise en ligne par Les Echos le 1er juillet 2014.

Extraits :


la réalité du monde

Je comprends évidemment l’inquiétude, l’angoisse, l’exaspération parfois, de beaucoup d’entrepreneurs, qui créent la richesse et l’emploi et dont les carnets de commandes sont insuffisants et incertains.

Après avoir diminué de 6,5 milliards d’euros dès 2015, les prélèvements sur les entreprises seront réduits de 8 milliards en 2016 et d’environ 5,5 milliards en 2017. Sans oublier la montée en charge du crédit d’impôt compétitivité emploi à hauteur de 20 milliards d’euros. Jamais de tels engagements n’ont été pris à ce niveau !

Le débat sur les seuils sociaux a été lancé, les syndicats et le patronat doivent s’en emparer. Je vais aussi leur demander d’engager des discussions sur les simplifications possibles du Code du travail, avec toujours la volonté de rendre le fonctionnement de l’économie plus souple, plus efficace.

Nous sommes dans une économie ouverte. Nos difficultés viennent avant tout d’un manque de compétitivité de nos entreprises. S’il faut appeler cela une politique de l’offre, et bien appelons-la ainsi. C’est ce choix-là qui est affirmé, assumé, et que nous devons rappeler en permanence. Cela suppose aussi de veiller à créer un cadre qui favorise l’investissement et l’innovation, par la stabilité, la lisibilité et le rythme de nos réformes.

Je veux incarner le retour de la confiance pour tout le tissu économique français, les grandes entreprises, les PME, les ETI, les artisans, les commerçants, … En France, on critique beaucoup trop l’entreprise, mais sans entreprise, pas de création de richesse, pas d’emplois.

Nous tiendrons bon sur le plan d’économies de 50 milliards.

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