« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

vendredi 31 octobre 2014

" Tout à coup, cette femme qui ose se mettre à poil parce qu’elle a envie de prendre le soleil… "

Laurence Bloch est la directrice (loufoque) de France Inter et elle ne sait parler que d'elle-même et business.

Extraits d'une interview de cette femme sans culture mise en ligne par le site de La Libre Belgique le 15 septembre 2014 :

J’y ai fait un stage [à Radio France] en 1974. Après un diplôme de Sciences Po en 1975, j’ai fait une Prépa ENA et en 1978, je suis revenue à Radio France avec l’envie d’y rester. Mon père préférait l’ENA. C’était un centralien, un chef d’entreprise dans les matériaux de construction. Il valait mieux qu’on réussisse !

C’est bizarre la France. On adore Omar Sy et on vote Front national. Il faut que l’on comprenne ça !

Avec Philippe
[Val], on a peut-être été un peu monomaniaque sur la parole des artistes.

Sur cette tranche occupée par André Manoukian, on avait perdu beaucoup d’auditeurs. C’est une machine. Et Nagui sait accueillir les auditeurs, plutôt âgés, autour de 62 ans
[Laurence Bloch a ... 62 ans], au moment où ils rentrent déjeuner chez eux.

mais j’aimerais beaucoup que cette chaîne revienne à 11 % (NdlR d’audience.) Après les 6 jours de grève, en janvier 2013, il y a eu rupture de contrat avec les auditeurs. Ils ont considéré qu’une radio publique pour laquelle ils payaient la redevance les privait d’antenne pour un motif ridicule : deux postes au planning des techniciens.

Je crois que je finirais ma vie comme psychanalyste…

En 1991, je me dis que je ne peux pas continuer comme ça. Une amie me donne le nom d’une psychanalyste. Elle était calme, avec une très grande écoute. Et elle m’a mis un cadre. Si c’est cadré, c’est que c’est sérieux. Je retrouvais là quelque chose de mon père ! Ça a duré 14 ans.

j’ai retrouvé le goût de vivre à un moment où j’étais en dépression. J’ai un souvenir très précis, à Ostende. Le ciel s’est levé et je me souviens avoir vu une dame âgée qui s’était mise en soutien-gorge. Tout à coup, cette femme qui ose se mettre à poil parce qu’elle a envie de prendre le soleil… C’est en Belgique, à Ostende, que j’ai senti cette force de vie.


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